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Show … …‘.'sÎr._. ‘. \ kystes, en s'agrandissant, se revêtent d'une membrane interne mince, le liquide reste transparent, séreux ou gluant, ou de petites hémorrhagies capillaires ont lieu dans son intérieur, et alors le liquide devient ppé de la rouge brun, poisseux, etc. En un mot, nous voyons ici le même mode de formation de kystes au milieu ctionnels d'un tissu fibreux que nous observons dans les corps fibreux de la matrice, dans lesquels ils peuvent atteindre 55 ont en de telles dimensions, que plus d'une fois des chirurgiens expérimentés les ont ponctionnés, croyant avoir ut existé, affaire a des kystes de l'ovaire. eau était Le névrome se développant dans le névrilème peut éparpiller les filets a sa surface, les englober, faire hernie, pour ainsi dire, sur un de ses côtés, affecter, en un mot, ces dispositions anatomiques variées 1|tération arbres et es intrades pro. gastriques que nous avons décrites avec détail plus haut. La nutrition localement exagérée peut affecter un certain nombre de points rapprochés du névrilème, et alors se forment de véritables chapelets de tumeurs sur le trajet d'un nerf, ou de névromes plus dis- ts se sont séminés sur les diverses branches d'un même tronc. Mais il peut arriver que la substance nutritive du névrilème existe en véritable excès dans le sang, et c'est alors que des centaines, des milliers de tumeurs pareilles se développent sur un grand nombre de astriques. nerfs de l'économie, et, chose remarquable, non-seulement on ne trouve point, en caspareil, de tumeurs les cas de dans d'autres organes, mais on n'en rencontre pas même dans d'autres groupes du tissu fibreux que dans observa- celui de l'enveloppe des nerfs. e système Nous rencontrons là une véritable diathèse névromateuse que des observateurs pen attentifs ont. pu tumeurs? comparer à la diathèse cancéreuse. Il existe cependant une bien grande différence entre cette diathèse 5 pendant nutritive, qui, malgré la généralisation, reste locale en ce sens qu'elle n'affecte que le trajet des nerfs, et gères qui le cancer, dont tous les points de l'économie, tous les organes, tous les tissus, peuvent être atteints %] la m est tout fois. En bonne physiologie pathologique, on ne saurait distinguer avec assez de soin ces diathé5es de sub- stances qui existent à l'état normal, dans l'économie, de celles qui donnent naissance a des produits en otre côté, tous points nouveaux. La diatliésé homœomorphe doit donc être distinguée de la diathése hétéromorpl1e ion. L'au- tout comme ce même principe nous a servi àla classification et a l'étude anatomique différentielle des produits accidentels en général. Vi. -- Tumeurs fibrcuses des ovaires. date. Bien La plupart des tumeurs fibreuses du voisinage des ovaires proviennent en réalité de la surface de l'utérus; le pédicnle, de plus en plus mince, qui les unissait à cet organe, vient quelquefois à disparaître, et majorité des adhérences s'établissent avec la surface de l'ovaire, et le diagnostic finit par devenir très difficile; cinq à six cependant nous possédons trois faits dans lesquels l'origine ovarienne de pareilles tumeurs n'a pas été gitation et csv.- maigreur, ::i 4'i"" :_ r é troublée . douteuse. Nous tenons d'autant plus à les différencier des tumeurs fibreuses de l'utérus que celles-ci sont | quelques d'une nature toute particulière et doivent être décrites tout à fait à part. L'un de ces faits a été communiqué à la Société anatomique par M. Leudet; un fait tout récent de ce genre a été présenté a la Société de biologie par M. Jobert. et c'est en ps assimile intité suffides circonen général matériaux, VII. -- Tumeurs fibroi'des de l‘utérus. Nous les regardons bien plutôt comme une modification du tissu propre de la matrice que comme une production d'un tissu en tout point étranger à celui de l'organe qui les renferme. Aussi, a ce point de vue, toute l'histoire de ces tumeurs est-elle à refaire. A un âge avancé, l'utérus renferme si fréquemment des corps libro'ides qu'à peine est-on en droit de les regarder comme une maladie. D'après Bayle, on en rencontrerait, dans un cinquième des cas, passé l'âge de cinquante ans; M. Leudet en a trouvé dix fois ; de causes sur soixante-sept antopsies en général. Je n'ai pas fait de rele\é de mes propres notes ;. ce sujet, mais 'une hyper- car on voit ne le tissu j'ai été frappé également de leur extrême fréquence; je dois signaler ici une autre particularité, c'est que ces tumeurs, si communes dans l'espèce humaine, ne se rencontrent point dans l'utérus de nos animaux domestiques, tandis que les tumeurs fibreuses ordinaires ne sont pas du tout rares chez eux. nt s'y ""'" rents fibf0‘ …idérubles tatief; P°"r petites 001- lus tard 065 . Le siége et le point de départ des corps "breux de l'utérus est le tissu charnu et iiius(.'ulaire de l'organe. La plupart du temps, on les trouve en majeure partie isolés des fibres charnnes ambiante-; cependant nous avons observé un cas dans lequel M. Velpeau a excisé un polype utérin qui constituait une véritable excroissance charnue, largement unie au tissu utérin ambiant et entièrement composée de tissu utérin. Il n'est pas très rare de trouver des pédicules utérins, mais ordinairement plus eti'orts sur un point des PJ: l'î\"‘ :‘:".'." !,uL'J _‘, 163 ",_ !'}. '1"f'.'! ' 4'.‘ l‘ DES PRODUCTIONS FIBRÙIDES ET FlBREL'SES ACCIDENTELLES. n seul de |