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Show .ules des anses de 155 sement et l'ulcération périphérique peuvent en être également la conséqu ence, surtout dans les tumeurs qui plongent dans une cavité exposée à l'air, comme le vagin ou les fosses uasales. téritable [t° La gaugrène a été observée plusieurs fois aussi dans les tumeurs libreuses, surtout de l'utérus; elle peut tenir à un travail phlegmasique, mais elle reconnait plutôt pour cause une interruption de la rur petit nutrition; une fonte putrilagineusepeut alors survenir lorsque la tumeur se trouve en contact avec l'air. 5" Le liquide qui infiltre les tumeurs libreuses existe quelquefois en quantité trés abou laute, la tumeur osseuse, offre alors une véritable infiltration œdémateuse. êsignons 6" Des amas de liquide peuvent se faire partiellement, former d'abord de simples lacunes remplies de sérosité, et donner lieu ensuite 21 des kystes plus volumineux. M. Barth a présent é en l852, a la Société aniques, anatomique, une tumeur libreuse de l'utérus qui ne renfermait pas moins de 3 litres de liquide dans une de ces cavités anormales. Maintes et maintes fois ces sortes de tumeurs ont été confond ues avec des kystes de l'ovaire. ort à sa 5 qui ne :, et qui otre que aisseuse, dernière 7" L'infrltration granulo-graisseuse ou le desséchemeut peuvent donner lieu, l'un et l'autre, a une [Or-mation d'apparence tuberculeuse qui est un des modes d'altératiou rétrograde de toute espèce de tissu morbide. 8" La calcifieation, enfin, est une dernière phase d'évolution rétrograde que l'on observe du reste presque exclusivement dans les tumeurs libreuses de l'utérus, et qui établit un caractére distinct ifde plus entre ces tumeurs et les autres tumeurs fibreuses. ammeut, Nous arrivons à la question importante de la nature locale ou générale des tumeurs libreuses ,- ici nous devons de nouveau établir deux grandes catégories entre les tumeurs libreuses de l'utérus et les au pareil autres tumeurs libreuses, et nous pouvons dire qu'autant il est commun de trouver, dans une matrice, cité plus ne régu)i5, nous un certain nombre de tumeurs libreuses a la fois, autant les autres tumeurs libreuses tendent a étre uniques ou à exister en nombre limité, au nombre de deux, rarement trois, dans la méme région. Nous rappor- terons plus loin l'observation, tout a fait exceptionnelle, d'un malade qui portait, a la surface du corps, : tumeur un trés urand nombre de tumeurs libreuses. e qu'un La multiplicité que nous venons de signaler ici peut également être envisagée comme rnultiplirité urondies Lure chi- locale, puisque le tissu cellulaire sous-cutané seul en a été le siége. Nous avons trouvé cependant, dans les Bulletins dela Société rom/omiqm, une observation dans laquelle de nombreuses tumeurs libreuses trait une existaient a la fois dans la matrice, et plusieurs dans les méninges. Il s'agirait déjà la d'une véritable infec- ation de ncrétions tion, et il est probable qu'on rencontrera d'autres cas de ce genre. Dans une des piéces qui m'a été communiquée par M. Huguier, une tumeur libreuse a emln‘anchemeuts multiples naissait de la base du e j'en ai crâne, et en même temps une tumeur libreuse prenait son <_u'ig‘ine a la face interne de la dure-mére, ; sels de sans connexion directe avec les tumeurs libreuses extra--cràniennes. Du reste, la question n'est pas de irus n'en savoir si telle forme de tumeur peut ou non devenir constitutionnelle et générale; toutes les tumeurs, à notre avis, peuvent le devenir par une aberration de la nutrition, mais il s'agit de déterminer jusqu'à aes; nOll5 nnée. Un t qui, en ;tumeurS quel point telle serait leur propension naturelle, et, sous ce rapport, il existe… toujours une énorme différence entre le cancer et les autres tumeurs; la mélauose non cancéreuse seule se rapprochent peut- étre du cancer, quant il cette fâcheuse propension. Nous verrons plus tard, en analysant nos études sur les névromes, que nous avons pu réunir douze cas dans lesquels il y avait généralisation de l'affection, en ce ssentiels. sens que des centaines de tumeurs de ce genre étaient dissémiuées s. travers toutes les parties du névriléme du corps. Mais, malgré la gravité de cette affection et l'état caehectique qu'elle entraine, ou ne saurait aaccrois"« places, : toute la assimiler cette généralisation avec celle du cancer, vu qu'a part l'enveloppe libreuse des nerfs, aucune autre partie de l'économie n'est devenue le siege de pareilles tumeurs. Il résulte de la nature ordinairement locale des tumeurs libreuses que leur influence sur la santé générale est tout a fait accidentelle; elle ne se fait sentir que lorsque, par leur siégé, elles provoquent, par eaux saneur 00fl' exemple, des pertes abondantes de sang. des troubles fonctionnels graves, des compressions vasculaires qui entraînent l'hydropisie, ete. ; mais en , Les tumeurs libreuses sous-cutanées ne donnent lieu a une véritable gène, a une difformite, que lorsqu'elles sont volumineuses. Les tubercules sous-cutanés douloureux cependant provoquent, méme étant n travail ramolli5' ‘ . ., . -_ ' _] '*_ \. _ . . ‘,…"..._ .,- gUIEC de, lan…e Les_. polypes iioviulgrloiiuu. d _- noces tres petits, des paroxvsmes lrequents et violents "D‘, T"-"Y'.‘.' "L'Iï'31'J." r‘.. r'- ‘ DES PRODUCTIONS FIBRt)IDES ET FIBREUSlCS AtlCll)lîN'l‘liLl.li $. ‘ noyaux |