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Show lilCS 'l'l'Ml‘lf'liS lËl'llllîlilllQliliS. ldl'l'l'lllfildALl‘lS l‘i'f l‘.\l‘lld..\lHlfi$. 1'13 '?re rouge… des, soit Par tirpation du tt les mêmes état normal, l épithéliale. plies de leur 'l"e peuvent e du col, ou ypertrophies :xcroissances ions papilli- des des mu- l'osophage. A l'examen microscopique, j'ai pu me convaincre qu'il ne s'agissait absolument que de végétations papillaires épithéliales, en partie ulcérées, offrant tous les caractères du cancroïde. Nous pourrionsmême ajouter ce cas aux vingt-deux autopsies que nous possédons, et dans lesquellesla nature locale du cancro'ide a été mise hors de contestation, ce qui porterait leur nombre total à vingt-six. Il est probable, pour moi, que le cancroïde épithélial de l'œsophage n'est pas très rare. Nous avons observé une fois des tumeurs épithéliales a la surface de l'arachno‘ide. M. Ch. Robin en a observé à la surface interne des veines chez le cheval, et .\l. Blot sur le placenta d'une vache. Il résulte de tout ce que nous venons d'exposer, que les productions épithéliales, épidermiques et papillaires constituent, parmi les produits accidentels, un des groupes des plus étendus, des plus variés et des plus importants à connaître sous le rapport anatomique, clinique et pratique (|_). Comme il n'existe que des dessins épars et incomplets sur les productions ou tumeurs épidermiques, tant simples que cancroïdes, nous allons donner le résumé desfaits représentés dans les planches corres- pendantes. ";."1',‘."',‘ ure infiltrées l.. - /'I'Htfllt'lfolt Colt/W! ou [ion/. (Pl. XY], fig. lÎ-lfl.y ale, puissent ["ne femme d'un age. avance entre dans le service de M. Grisolle, a l'hôpital Saint-Antoine. Elle dit avoir eu, depuis un certain nombre d'années, une succession de cornes qui sont toujours venues a la même place, et qui, au bout d'un certain temps, tombaient pour se zo/ogz'quc. reproduire ensuite. La dernière a amené un accident grave. l"n chirurgien a voulu la lier a sa base, il s'en est suivi une inflammation tres ral, constaté vive et un ét‘vsipùlé du cuir chevelu qui a fait succomber la malade. La corne qui m'a été communiquée par M, Grisolle est tournée en spirale; elle a () centimt-tres de hauteur, ce qui ferait une longueur ; humide, et de 10 a il si elle était déroulée, et elle offre une épaisseur de 15 millimètres. Elle paraît, sur toute la longueur, striée et connue composée …les sublin- lu maxillaire de couches longitudinales. En pratiquant des coupes dans divers sens et en soumettant ces coupes a l'examen microscopique, on peut se convaincre aisément que toute la corne est de formation épidermique. Elle est composée de feuillets épidermiqucs comme corniliés, qui, sur une coupe longitudinale, ont une apparence presque libreuse, tandis que, sur une coupe transversale, on les voit former des couches concentriques dans lesquelles on reconnaît également des feuillets épidermiques, sans noyau, se présentant partout de face. Au centre de ces groupes concentriques, on voit distinctement un certain nombre de coupes de vaisseaux sanguins, remplis encore d'un plasma rou- geùtre qui teint en rouge l‘eau dans laquelle on délaic ces tranches. Il y a, de plus, sur ces coupes, des lacunes inconmlétcment ovoides. En disséquant la base cutanée de cette tumeur, nous n'avons pas pu découvrir, connue origine, un follicule sél)acé, malgré les plus attentives recherches; il est vrai que l'intlannnation érysipélateuse qui a entraîné la mort de la malade peut avoir notablement modifié cette base. galement vu lil. - Plaques nurqueuscs .wp/zt'lt/fqzrcs con…rcnyuntes, o/'/i'anl un «ngw'genzcm‘ iWeb/(} des pupilles (lc la peau. (Pl. XVII, fig. li-9.) ‘ouvent dans et; elle pro- Ces végétations proviennent d'une jeune malade atteinte d'une affection svphilitique avec granulations au col de l'utérus. Elles avaient leursiég‘eêtla partie interne des grandes levres eta la partie supérieure des cuisses, et variaiententre le volume d'une téte d'épingle et celui d'un petit pois coupé par le milieu. L'enveloppe épidermique commune renfermait, dans plusieurs plaques, quelques papilles seulement, un plus ccombé dans répiglotlique grand nombre, douze a quinze et au delà dans d'autres. Outre cette enveloppe commune, on reconnait, a la dissection, que chaque pupille ions pas, sur ësulte le pré- ides. Dans la n'en surface, .ts multiples. r l'ouverture is épithéliales 'ne petite fille .- u.-"i*.i rr:u 1- J- ‘ des ulcères est composée d'un épais capuchon épidermiquc et d'un centre libroide. On voit aussi des vaisseaux sanguins s'y ramiticr. Les glundules sébacées du voisinage sont saillantes et développées. Je les ai fait également représenter pour montrer toute la différence qui existe entre ces glandes arrondies ou lohulées, a conduit excréteur étroit, et les groupes de papilles des plaques muqueuses, ce qui réfute tout naturellement l'opinion de ceux qui croient que les condylomes ont essentiellement leur siége dans les glandules cutanées. Les trois figures de ces plaques muqueuses les représentent vues d‘en haut, de profil et sur une coupe fraiche. Lll. -- szcroi'dc pap£/!rn'/'C {le [u Mira t'il/iïi'ic'zo'c. (Pl. XVII, tig. ‘lOd'if; semaines, de ts entendre le . vaccination; as ventricule" .le reproduis ici ce l'ait deja publié dans ma l'/zys[oloyic pathologique, parce qu‘il constitue un des meilleurs types de cette affection et qu‘il est ainsi fort utile pour compléter la série de ces exemples. Le H février 'l8f15, au n" 35 de la salle Sainte-Vierge thôpital de la Charité, service de l\]. \'elpeau), est couché le nommé Lauvcrav rl.ouis),journalier, né il Boutign_v \Eure-et-Loir), entré le '10 de ce mois. (let homme, assez robuste, dit n'avoirjamais été malade, sa vie est régulière et sobre; il fume beaucoup depuis trente-hors ans, et il se , comparables sert assez souvent de pipes très courtes. volumineuse, serré. On ll'a (1) J'ai publié (.lItüno/res {le /uSocfété médicale tl'u/ISl‘I'IVIZÙNI, Paris, 1855, [. Ill, p. 180) une serie de faits trés détaillés sur les diverses t'autl‘eS \‘égé' in férieufe de de la phthisie fertiles de cancroide. Tout en renvoyant a ces pièces justificatives que je regarde comme très importantes, et aux descriptions de mes dessins qui acconmugnent ce texte, je crois pourtant que at-_;a les détails dans lesquels_ic viens d‘entrer suffisent pour démontrer quc la structure, d'apres l'examen :. l'œil nu et au microscope, le siege, le mode d'invasion, d'extension, de récidives, si elles ont lieu, la curabilité fréquente, la durée sou\cnt fort longue, l'absence de généralisation et d'infection multiple de l'économie, dans la majorité des cas, par ces tumeurs épidcrmmdales, même dans les cas graves et mortels, ne permettent pas de confondre le cancrotde avec le cancer, amours de faire abstraction de toute observation rigoureuse. Il va sans dire que nous ne nous servons point du terme de cancrui'rle comme nom générique d'un groupe de tumeurs. Celles la comparaison, nous avons aussi fait quelques remarques sur les ulcères envahissants primitifs. Le terme de cmrcroè‘de se rnpptnte donc tout a fait a une qualité et non a une division de tumeurs, et ne préjuge autre chose que t‘e\istence sin…ttanéc d'analogics et de différences entre " \ . ,. . ."?! '4-' . les maladies ainsi désignées et le vrai cancer. 4l supérieur de de la série que nous venons d'analyser appartiennent aux tumeurs cpithélialcs, a l'épithélioma de Hannover, pour la plupatt, et, pour ctahlir . >4-1 "‘, ,o\,,. 35 d'un cancer |