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Show deux cornes provenant de l'homme, et un plus grand nombre provenant des animaux. L'une des cornes humaines s'était développée, chez un homme, dans la région de la première phalange du petit orteil; il y avait en même temps de la substance cornée sous la plante des pieds. La corne était composée de v..-'-.r .".y_n'. . " '- 1 E. V ', "X. Y".‘-. VÎ. ".'- ""I"! t‘, 131 .,.J._ . ,ÏT ; .... …tr w .:- .…'. rr7'-av:: :. sm" _ _.,. ‘ …?Ww>v_-w, _-:- .d-A-Î … DES TIÎMEURS EPIDERMIQUES, Êl'lTHÉLlALES ET PAPlLLAIRES. lamelles aplaties, étroitement juxtaposées; elle n'était point entourée d'un follicule. La seconde corne des plus difficilesà d'exposer plus haut; elle naissait du fond d'une tumeur enkystée. L'auteur a été frappé comme moi des es après le déve10p- canaux de l'intérieur, et il décrit une substance corticale et une substance médullaire, comme aréolaire; le plus envahissant; il ne signale point l'existence des vaisseaux que nous avons très nettement distingués dans notre pièce. Les cornes des animaux provenaient d'un pigeon, d'un chien, de chevaux7 de vaches et de brebis; elles pour une affection étaient toutes composées de couches longitudinales d'épiderme, que démontraient parfaitement, en sépa- te classe de produits rant les lamelles, l'acide sulfurique ou la macération prolongée dans l'eau. Dans un des eus, chez une ;alignité des tumeurs tire que le caucro'ide ganglions de l'aime, e faute de pratique; vache, l'auteur a pu suivre la cornejusque dans le fond d'une tumeur follieulaire sébaeée. e l'on aura reconnu variant entre le volume d'une tête d'épiugle, d'une lentille, d'un petit pois, assez dures, liéiiii5pbériqtœ5 1érale, tandis qu'en >illaires, et, chemin ou presque sphériques, offrant alors une espèce d'étranglement a leur base; elles sont plus rarement coniques à leur sommet. Nulle part on ne les observe plus fréquemment qu'aux mains, plus rarement elles existent aux pieds, quelquefois a la figure. Au prépuce, on rencontre quelquefois des productions iques, sa valeur cli- intermédiaires entre les verrues et les végétations. Rien ne nous a frappé autant dans les verrues que la texture anatomique facilité de leur disparition spontanée, ou de celle par l'application même superficielle des caustiques: la division qui sont les tendance a l'étranglement a leur base en rend en partie compte; de plus, les vaisseaux de leur intérieur à la multiplicité locale. On sait que les verrues ordinaires sont constituées par de petites excroissanees sont proportionnellement très petits, et l'on comprend trés bien que la nutrition y devienne facilement les productions épinorbide que d'après res cliniques le sont incomplète. Nous avons du reste obsené cette possibilité d'une chute spontanée ou d'une flétrissure presque totale dans des tumeurs papillaires beaucoup plus graves et qui offraieut des caractères tout a fait cancroïdes. La structure des verrues nous montre, en premier lieu, une enveloppe t'3pitlermiun connnuue, assez 15tique, le caucroïde épaisse, qui peut simplement délimiter les papilles hypertropbiées, et qui, le plus souvent, envoie des :se contraire en loi, : des tumeurs fibro- ssertion et pour faire >r que d'après l'en- prolongements entre les papilles; celles-ci se trouvent, dans chaque venue, au nombre de cinq, six, huit, dix, et au delà, et sont notablement augmentées de volume; elles offrent | 2 à l …""…ÜUU fl° longueur sur 1/3 a 1,2 millimètre de largeur. Nous _v trouvons deux substances : l'une, corticale, eo…- posée de couches concentriques (l'épiderme; l'autre, centrale, constituée par une masse tibroïde renfer- \ peau, d'un premier mant quelques branches vasculaires et formée par un prolongement des fibres donnatiques dans l'inté- rieur des papilles. Nous avons toujours vu la coiffe épidermique de chacune de ces éminenees et l'enveloppe commune prédmniner sur l'hypertrophie de l'élément libro'ide du centre des papilles. 'un tassement dense La forme de verrue décrite par M. de Baerensprung sous le nom de rcrrue [iii/"orme, se rencontrant surtout sur la paupière supérieure, n'est qu'une variété offrant, comme seule particular-i té, un nombre la peau, qui tantôt très restreint de papilles, ainsi qu'une épaisseur assez grande de l'enveloppe épidermique commune. follicule cutané, et Une autre variété décrite par Ascherson, et signalée dans Simon, est celle des rcrrues pluies, qui n'ont de 85 petites élévatious s'allongent, se con- particulier que le peu de longueur des papilles. Il est enfin un genre de verrues que j'ai en occasion d'observer plusieurs fois : elles sont loot-""'" … pédieulées, et ne sont autre chose qu'une llyp0t‘H‘upith cireouserite des libres du derme, avec une enve- loppe épidermique mince, de véritables petites [moeurs libreuses, décrites sous les noms de rvrruws ux, des béliers entre contours des spires; malades coupent ces nêmes; dans un cas is une certaine lon- charnuus, merus ))LOHHSCt/ÙI'HZP, mol/used… simplrar, or.'tl/tittsis, etc.; mais, com me ce sont de véritables ez les animaux, dans l'enveloppe épidermique subissent l'un et l'autre une nutrition exagérée, avec prédt>minantre toutefois occasion d'examiner tumeurs fibreuses, il n'en sera question que plus tard. Les végétations et les plaques muqueuses doivent, d'aprés leur structure anatomique, trouver ici leur place. Nous les regardons comme des l…;ertropbies papillaires dans lesquelles l'élement libro'idu et de l'hypertropbie épidermique. Nous regrettons d'étre obligé de nous séparer ici de deux auteurs fort eompetents, du reste, dans cette matiere, de button et de Baereiispitliig, qtn, ] un et lautre, det…ent , t.! !"! 1‘.', Y . 18 donc, avant tout, Les verrues doivent être décrites ici, et leur étude est même fort iustructive pour faire comprendre la facilité avec laquelle les papilles cutanées peuvent s'engorger et s'liypertrophier et affectent la disposition î _- ‘-î-_T-'s-‘Tf"f_-wyw"-"" - _ * .A7'-, % . En effet, anatomi- ‘. provenait- du front d'une femme et offrait en tout une structure analogue à celle que nous venons : temps bien souvent |