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Show l'inflammation nous ont démontré que lorsque la circulation capillaire était très gènée, une partie de la dyse de Foy, matière colorante pouvait se combiner avec le liquide transsudé a travers les capillaires, et imbiber les ualogie de ce tissus d'un sérum coloré. La matière colorante, une fois épanchée dans les tissus, quitte ordinairement utré que cette les globules; cependant ceux-ci peuvent la retenir, se ratatiner, s'agglomérer, s'entourer d'une membrane, ts serions dis- et former des globules hématiques composés dans lesquels les cellules jaunes du sang existent encore. Le plus souvent, le pigment se sépare complétement sous forme de granules, de globulins, de globules In tout cas, il agminés. Le pigment peut cristalliser, mais probablement après s'être combiné avec quelque autre partie con- :s de carbone stituante du sang, et nous soupçonnons qu'il y a ici deux séries de combinaisons, l'une avec les substances sera peut-être albuminoïdes, et l'autre avec les matières grasses. La première correspond peut-être aux cristaux rhom- du sang versé biques, la seconde aux cristaux en forme d'aiguilles. Ce pigment peut directement prendre la coloration )ar exosmose, brune sépiacée, noirâtre; il a alors bien plus de tendance à garder la forme amorphe ou globuleuse; lg n'est peut- carbonisation imples détails vus ajouterons mon, de 70 à , et dans une intestinaux, invoquée par beaucoup d'auteurs modernes, celle del'ammoniaque et de l'hydrogène sulfuré, surtout dans la production de la mélanose du péritoine, m'a toujours paru douteuse. Cette mélanose ne se développe en général dans le péritoine que lorsqu'il y existe des productions tuberculeuses, productions qu'elle accompagne souvent également dans les poumons; de plus, elle est, dans ces cas, très prononcée sur le péritoine pariétal et dans les endroits où celui-ci est séparé des intestins par des couches épaisses : pigment noir d'exsudation inflammatoire ou tuberculeuse. lus les liquides Une hypercarbonisation locale ‘en générale préside bien souvent au développement de la mélanose. Ce produit, une fois déposé, peut se ratatiner, mais ne se résorbe pas, et nous l'avons même vu résister chimiquement à des réactifs puissants. Ce n'est qu'à l'état tout a fait récent, lorsque cette substance est encore finement divisée, presque liquide, mêlée à d'autres éléments du sang, qu'elle peut disparaître en grande partie. tx et végétaux de 120 degrés, ; en le chauf»se n'a aucune reste incolore. nitrique et du ns des circon- Melsens, suffiinsoluble dans drique étendu, @ l\'. - lies pigments pathologiques dans les divers organes. C'est dans les ovaires que nous observons le mieux toutes les modifications que subit le sang pour la formation des pigments. A chaque menstruation, un follicule de de Graaf éclate, un épanchement hémor- rllagique a presque toujours lieu dans sa cavité, les épithéliums de sa surface interne subissent l'infiltra- tion graisseuse et plus tard une espèce de fonte émulsive, et toute la capsule se transforme enfin en cica- trice. Dans le produit hémorrhagique, la fibrine se condense et la matière colorante subit des changements es élémentaires t', l'azote entre chromatiques en passant au jaune, au rouge ou au noir. Ordinairement on n'y trouve que des pigments grenus en forme de globnlins. Assez souvent cependant on y voit de beaux cristaux prismatiqucs de couleur de silicique et cinabrée. Chez la femme, la teinte noire des corps jaunes n'est pas rare, mais elle est bien plus fréquente . et bien plus foncée dans les ovaires desjuments. face de la con- ordrDans le cerveau, la matière colorante subit des changements semblables, mais la couleur s'arrête ière mélaflque les ai nairement à la nuance brune de la rouille; les cristaux rhombiques y sont a peu près constants; je vus quelquefois dans les cellules de la substance cérébrale. Dans la rate, le pigment garde ordinairement la coloration d'un rouge foncé ou celle de l'euro, et les cristaux s'y rencontrent, maismoins fréquemment que dans le cerveau. l(ülliker et Eckert ont. trouvé des cellules :. pigment jaune dans l'intérieur des cel- produire de la ..! .‘Ïx ..w« . Y‘.'. 'Y‘.‘. ".‘-"".'I‘.'. I‘ rarement, dans ce cas, il cristallise. La t‘ansformation mélanique que nous observons dans l'estomac et les intestins est due probablement à l'action d'un acide sur les matières colorantes. L'action des gaz . i'.' :i' ,. I'.',." ! r '.""‘. !":.'1 e elles toutes l‘ rement d'une manière directe par rupture vasculaire; mais, d'un autre côté, toutes nos expériences sur .'l". son analogie Il] état parti- ' dation, après avoir subi des modifications spéciales. Dans la première catégorie, le pigment sort ordinai- 'l.. ‘l'.',‘l'.' t‘}. 7 . )éjà Theuard -\' ; a trop ana- rations, des dépôts multiples et une gêne dans un grand nombre d'organes. Il y a alors dépérissement et terminaison fatale après une durée qui varie de un a trois ans. Quant aux causes qui produisent la mélanose, nous avons déjà établi la séparation entre les pigments d'origine hématique directe et ceux provenant d'une origine semblable, mais médiatement et par exsu- .. .\\A'l.. i»xTiiOi..- , | . i.….. .. u0 I'{Ji‘x.'l‘.t'l .- r.. eloppe een- dit, exister une hypercarbonisation générale du sang qui produit des récidives diathésiques aprèsles opé- ., _,- ..". tollissenœnt, sous-cutanée étendue peut, en s'accroissant, se ramollir et s'ulcérer. Il peut enfin, et nous l'avons déjà » "t'…" ."! .. ance est à la gêne et des accidents. Dans l'intérieur de l'oeil, les tumeurs mélaniques détruisent la vision. Une tumeur V"_'. . _- mme, tandis "7 ---'ë.-œæÿ:-f-r --.---.-.-4;- rV';hr_.' ‘__:-, _ DE LA PRODUCTION PICMENTAIRE ANORMALE ET DES TUMElÏRS .\IÉL.\NIQUES. .evient guère |