OCR Text |
Show t_ 16 à la partie supérieure du uduit auditif avec destruction DE l(llYl'lfili'l'ltttl‘lllli. ‘.IH un précipité floconneuv. En examinant ultérieurement, avec .\l. Verdeil, la masse de ces conerétions, nous entre celui d'un pois et celui y avons trouvé du carbonate de chaux, des carlmnates alcalins, du phosphate de rlrauv en grande quan- tité, des traces de magnésie et. un peu de sel marin. lle de billard ou même d'une Les phases dedéveloppement de tout ce groupe de tumeurs sont donc les st.rivantes ; [" llvpertriqilrie 'épaule, ? fois sur les parois des parois sans occlusion; ?. occlusion avec accumulation du produit de sécrétion et épaississement des re de ces tumeurs de la grosre son chapeau, celui-ci ne parois, 3" sécrétion en partie liquide et ramollissement avec liquélaction du contenu; l‘ desséclrt,‘lncrll avec calcilicalion du contenu; 5" inflammation avec su…mration; ti" épanchement ln'-morrliagiqne avec résidus fibrineux; 7" ulcération d'abord superficielle, ensuite plus profonde et |"irogrcssive, avec bour- geonnemeut des parois; 8" calcitication des parois; t)' végétations libro-plastiques des parois du côté de die ou lobulée, et l'on trouve la cavité. ne grande tumeur de ce genre Il n'est pas rare de trouver ces tumeurs multiples, soit sur uneseule région, let‘uir chevelu ou la figure, vu que des petites glandules, lé les distendait davantage. 5 petites qui y sont accolées. get, ne nous paraît point dé- lluctuante s'il y a accumula- tissu cellulaire sous-cutané, soit dissérninées a la surface du corps,et l'on a alors affaire a une véritable diathisede tumeurs sébtit:ét‘s‘. Je rapporte t'obs. XXX) le fait d'un cuisinier du Val-de-Gre‘tce qui en avait sur toute la surface du corps. Vogel en a observé environ cent cinquante sur le scrottim. le mal décrit sous le nom de molluscum, surtout la forme athérornatense, n'est autre chose qu‘une diathése de tumeurs st'-bacées dontla nature contagieuse, admise antérieurement, est reléguée aujourd'hui dans le domaine des fables. L'hérédité, déjà admise par Roux, s'observe quelquefois. Je l'ai constatée dans trois générations d'une nu‘-me famille. ‘ au périoste. Nous les avons Nous avons observé aussi le développement hétérotopique des glandes séliacees, soit dans les kystes es téguments, à leur niveau, dermoïdes sous-cutanés de la région palpébrale, soit dans ceux de l'ovaire. les glandes s'y trouvaient ge vif accompagné d'empàterlieu, et lorsque la tumeura accolées aux poils. Mobr et lv'oelliker les ont vues dans un lv_vste der-mo'ide du poumon. violence extérieure, l'inflam- La santé générale reste toujours bonne, a moins qu'une vaste nlcération n'al'faiblisse les malades et les conduise au marasme. J‘ai observé trois cas de ce genre, dont l‘un est rapporté avec détail (ob-'. XXIX). ;même, peuvent donner une 5 fois ces larges ulcérations. le point d'occlusiou de l'ouieut elles peuvent le devenir. es produits hémorrhagiques. de bouillie demi-liquide res1tion séreuse rend le contenu J'ai vu le second en 1843, dans le service de A. Bérard, a la Pitié. ll s'agissaitd'uu vieillard de soixante- lupus. La calcification trans- rs se calcifient souvent aussi. pris ces cas pour cancéreuv. Les tumeurs sébacées sont. plus fréquentes chez l'homme que chez la femme, 353 pour 24 dans nos : membrane propre, épaissie, observations. neentriques, soit disséminées ; la cholestérine peut exister es lamelles d'épithélium sont don7.e ans. portant depuis longtemps ala téte une tumeur sébacée qui, a la suite d'une chute, s'enflamme, suppura et s'ulcéra, et qui, peu a peu, finit par user les os du crane. .le possède enfin un troisieme fait relatifù une femme de soixante-quatre ans qui présentait depuis dix ans une tumeur volumineuse a l'occipul; cette tumeur s'était enflammée, avait suppuré, était devenue iistuleuse, et avait épuisé les forces de la malade; mais celle-ci. aprés l'ablation de la tumeur, revint a une santé parlirite. Rien d'étonnant que les chirurgiens cancromanes, habitués a observer et a apprécier superlivdellement, aient L'âge a été noté dans 50 cas: quatre fois le mal paraissait congenital ou dévequvpé pendant la pre- mière enfance, avant l'âge de .") ans; une fois de 5 a lil, deuv fois de l.") a 20. C'est de 205125 que nous rencontrons plus de la moitié de nos observations, 26 cas en tout; savoir: huit entre 20 et 25, neuf entre 25 et 30, et six entre 30 et 35 ans. La maladie décroît sensiblement de 35 Si f.,_', all.-‘: 110115 ll‘Ul,l\'Ullä 35 gouttelettes de graisse qui cependant encore 10 cas. savoir : six de 3531 lit et quatre de »… a l."). lille devient ensuite rare, ou il tissu cellulaire végétal. J'ai ques. L'analyse chimique du On y trouve de la graisse, plutôt elle se présente rarement a l'observation. vu que beaucoup de personnes âgées en portent sans y faire la moindre attention et sans consulter. Nous avons noté denv cas de '13 a .3tl, un de 50 a 35, deux de 5551tit), un cas de tit) a (if) et un de 6551 70. , de l'albumine et de l'acide Les symptüunes de ces tumeurs consistent, a part les cas graves que nous avons mentionnés, en une rs expansions mernbraneuses i'ai vu l'acide nitrique désa- simple gène locale de peu d'importance. Elles s'enllarnment quelquefois par suite d'une violence extérieure l°), l'ammoniaque, l'étherà tumeurs s'accroissent rapidement et deviennent douloureuses. Quant :. la durée, nous n'avons pu la quel les cellules épidermiqu€S préciser que dans 20 cas: deux fois les enfants ont été opérés a l'age de 53 "wi-‘ ("1 tltf " "Wifi; …… fUl5 11 les rendant transparentes nous avons vu, chez un adulte, une de ces tumeurs s"ac<:r'oitr'e, dans l'espace de trois mois, depuis le it une effervescence de bulles volume d'un grain de chanvre in.-qu'à celui d'un marron, et se terminer par la suppuration. .l'ai extirpé oxalate d'amrnoniaque, nous une tumeur a la nuque dont le diagnostic était ditlicile. lite femme de trente-cinq ans avait subi, un an (. L'ammoniaque ); produi5Îl auparavant, à Montpellier, l'extirpation d'une tumeur de la paupit-re. l)ans les derniers cinq mois, une ou d'une pression prolongée avec frottement. ll arrive enliu qi,i'apr'es une marche lente et indolent0, les grosseur dure, peu mobile, adhérente a la peau rougie, s'était développée a la peau de la nuque. lille p. 590. |