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Show DE L'llli.\ltlltlillAGIE. ($$$ rhagie non-seulement détruit l'organe dans lequel elle a eu lieu, mais fait irruption dans un ortrane voisin. C'est ainsi que des anévrysmes de l'aorte peuvent s'ouvrir, en se rompant, dans la trachée ou dans l'ti'rsopliage, dans l'artère pulmonaire, dans la veine cave, etc. L'hémorrhagie est ordinairement locale et unique; l'hypérémie locale, l'action Circ0n…-pe d'une violence extérieure, l'altération des parois vasculaires, sont ses causes locales les plus fréquentes. Cepen- mt peut n'être qu'incomplèœ dant elle peut être multiple, quoique bornée a un seul organe, mais occupan t dans celui-ci un certain ' . " " > - 1v , r nombre de peints a' la lors. C ' est ce que nous- obseivons souvent dans le cerveau. l. ) bernorrhagie, enlin, peut avon‘ un caractere beaucoup plus général encore et être disséminée sur un grand nombre de points 1ique celluleuse, une espèce de l'économie, soit par une cause morbide, telle que le scorbut, les liévres éruptives a caractére patride, les organes qui le renferme… :ut être l'expression des états renstruation est le type phy- in, la réaction sur l'ensemble n rare et insuffisante jusqu'à 5 du sang pendant son émis- :s qui sont le résultat de la ns encore toutes les nuances soit en vertu de la disposition hémorrhagique primitive connue sous le nom de dial/tésc ]If")!lOï‘l'/ldÿtÿllc ou d'hémophilia Nous reviendrons sur ce point ultérieurement. L'abondance de l'hémorrlmgie varie selon sa source, selon l'organe qui en est le siège, selon la consti- tution du sujet. L'hémorrhagie capillaire est peu considérable, et cependant elle peut devenir très abon- dante par sa longue durée. C'est ce que nous observons dans certaines intlannna tions chroniques du gros mtesttn dans lesquelles les malades ne rendent pas beaucoup de sang a la fois, mais deviennent ané- miques, arrivent au marasme et succombent par la répétition journalière et longtemps prolongée de ces pertes sanguines. Les hémorrhagies veineuses ne sont très abondantes que lorsqu'une veine considérable des veines, ou des vaisseaux a été lésée, et encore observons-nous, chez les hommes qui veulent se suicider par des blessures au t‘UU pour les petits vaisseaux et 1brane interdigitale, langue, et qui ne coupent ordinairement, en fait de gros vaisseaux, que la veine jugulaire, qu'après avoir perdu une certaine quantité de sang, un évanouissement profond survient, après lequel l'hémorrhagie s'arrête ne aiguille à cataracte bien d'elle-mème. L'hémorrhagie veineuse peut cependant étre beaucoup plus grave et devenir même mortelle, \ isolée, le sang sort d'abord crispent, se froncent et ne eaux collatéraux qui naissent dessous. Si l'artère est plus o sang qui sort par secousses r par l'amas du sang qui se collatérale s'établit. La see- lieu, mais moins énergique; Ip plus prompt, lors même les veines collatérales, pour sseau capillaire, le sang sort antôt une petite ecchymose, lorsqu'elle a lieu par une grosse veine variqueuse, dont les parois, t,)l'tlllltlll‘Cllltîllt hypertro phiées, ont la rigidité de celles des artères et ne reviennent pas facilement sur elles- mêmes. L'hémorrhagie artérielle est grave, non-seulement par la quantité considérable de sang qui peut sortir a la fois du vaisseau, mais par les hémorrhagies secondaires qui surviennent après que le sang a déjà été arrêté; heureusement que la ligature la fait cesser immédiatement, si la perte de sang n'a pas été promptement mortelle, connue, par exemple, dans l'hémorrhagie par section de l'artère carotide. ou par la rupture d'un anéxr3sm e. La rupture du coeur, enfin, est instantanément ou au moins trés promptement mortelle; elle est précédée ordinairement d'une altération profonde des parois de l'organe dans lesquelles la libre musculaire est ramollie et entourée ou remplie d'éléments graisse… et granuleux abondanls, sans compter le tissu adipeux, qui, en cas pareil, se développe a sa surface. Nous étudierons bientôt les altérations que subissent les organes par l'hémorrhagie. En thèse générale, Jpé est oblitéré jusqu'à une on peut dire que leur consistance devient plus molle et élastique, si l'auras sanguin est contenu dans un espace proportionnellement étroit. Les éléments histologiques sont disjoints et brisés, si la structure de nt on coupe alors plusieurs l'organe est délicate et l'hémorrhagie un peu abondante. 1ue l'observation clinique et Ajoutons seulement que la montané des hémorrhagies. hémorrhagie cesse fréquem- r la veine jugulaire s'arrêter tomme le sang s'arrête plus L'étude la plus importante pour l'anatomie pathologique de l'hémorrhagie est celle des transformations du sang épanché, série de changements que l'on ne Connait bien que depuis que l'examen microswpique et l'analyse micro-chimique ont été appliqués à l'étude du sang et de ses diverses modifications. La résorption peut être complète lorsque le sang épanché est disséminé entre les mailles d'un tissu, lorsqu'une circulation active traverse et entoure le sang extravasé, et tant qu'il est resté a l'état liquide. S'il y a déjà eu un connnencement de coagulation, les parties les plus liquides sont d'abord reprises par les vaisseaux absorbants: la portion plus solide du sang persiste un peu plus longtemps sous forme d'une pulpe molle et assez homogène qui, à son tour, se liquélie davantage et devient apte a étre résorbée en bonne partie après avoir subi des changements de consistance et de Coloration. Les changements que nous dire des différences physio- observons a la peau après les contusions suivies d'eechymoses, la coloration d'abord violette, ensuite :, telle que la peau ou les )se, ou enfin dans les inter- 1ente et se réunit en foyer, Quelquefois même l'hémor- d'un rouge plus clair, puis d'un jaune rougeàtre, d'un jaune pâle avec retour linal au teint normal, sont les rellets assez fidèles des changements chromatiques qui s'opt'-rent plus profondément aussi dansle sang épauché. La résorption des épanchements sanguins est souvent fort inc…npléte, et ici nous établissons avant tout deux grandes categories. La premiere comprend les cas dans lesquels le sang est reste un liqutdé |