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Show escente, tandis que dans la DE Ll'LCÈRÀTl0N E'l' Dl‘l L.\ tl:\\'tll\fl.\‘lfi. 'arences de résistance et de vant tout, il est intéressant t poisseux, forme une gelée :s cellules et une séparation )artie affectée de gangréne, des tissus qui s'altérent le 61 La gangréne épidémiun se montre encore de nos jours dans les grands centres de malades, sous forme de pourriture d'hôpital; alors elle ne survient que dans les plaies. Une de ses variétés que j'ai eu ocea- sion d'observer plusieurs fois, a été fort bien décrite dans le temps par .\l. Guersant pére, sous le nom de pourriture sero/i1/cusc. L'histoire des épidémies nous montre, dans les siècles passés, de nombreux exemples de gangréne épidémique spontanée. Les .l[e'moires «le la Société royale de médecine renferment je en une pulpe granuleuse des récits nombreux et (létaillés de ces maladies, décrites sous les noms les plus divers. Celles produites >scope fait souvent voir une par le seigle ergoté offrent surtout un grand intérêt. De nos jours, ces épidémies deviennent de plus en es. De même que la matière 35 se sont précipités et ont cristaux cholestériques, on isseuses. par exemple, nous avons unité des artères, qui résis- s et des tissus tendineux et 3 point de séquestres déco- :e osseuse est molle, fétide, 1efois sur le vert et exhale çangrène des os dans deux r une balle, s'est gangrené es enfants, s'était propagée d'œil rapide sur quelqueser : une forte contusion ou ammation très intense, dans servir a la circulation, sans lée septique et de mauvaise lorsqu'elle est poussée très récédée d'une inllannnation cause fréquente, témoin la cipalcs artères d'un membre impossibilité de tout travail a plus ordinaire de la gan- nnmation des artères. Nous &, a mesure que cette gan- dans les couches profondes t suivre tous les états interen tenant encore partout à a par une tumeur, ou celle | capillaire, peut devenir le lmettre avec Puget, comme plus rares, à mesure que l'hygiène publique fait des progrès. Le fait suivant peut servir de type de gan- gréne spontanée a la suite d'une vaste oblitération artérielle. Xl. -- .l/tl/adifl :la l'rt'tu‘. Insuffisance tnt/rale; cui/[ot organisé ri l'orz'yiue de l'aorte; {/tltlyl'l"/lc s‘pMiz‘riufiP dis membres [il/ih'icitN par suite (li: l'obliléz'a/[mt Iles artères e{ (]t‘S reines. (l‘l. VI.) l ,a femme Lecaillon, âgée de cinquante-quatre ans, denteliérc, a joui d'une assez bonne santé jusqu‘il _v a une douzaine d'années. Depuis cette époque elle a ou de fréquents accés d'étoulfemenls qui ont cédé aux émissions sanguines. Elle a cessé d'étre réglée il y a cinq ans; depuis ce moment elle a eu plusieurs accés de rhumatisme articulaire aigu qtii ont passé peu a peu a l'état chronique et se sont accompagnés de douleurs dans la région du cœur, de palpitations, d'une dyspnée habituelle, et l‘on a cotmnoneé a percevoir un bruit de souffle au premier temps. Le 17 novembre 1850, la malade est prise de frissons, de lièvre, (l'oppression, de douleurs précordiales et de vomissements. Sous l'in- fluence d'une saignée et de l'usage intérieur de la glace, ces symptômes s'amemlent. Elle éprouve ensuite d'une manière presque subite des engourdisscments et des douleurs dans les membres inférieurs et les doigts. Puis surviennent des douleurs au bas des reins, un froid pénible dans les deux jambes; la droite se réchanlfe bientôt, mais le membre inférieur gauche, des ce moment, reste engourdi, froid et insensible jusqu'au-dessus du genou ; ses mouvements sont très douloureux. Toute cette partie devient bi…aot le siége d'une coloration marbréc bleua‘itrc ; en mérite temps la fièvre s'établit, la figure est pille, la langue séche; angoisses générales. Dés le 29 novembre on constate, au-dcssus du tiers inférieur de la cuisse, l'existence d'un cercle bleu£ttre qui délimite la gangrène. Le pied oll're un aspect mo- mifié, comme parcheminé et noiràlre, une ampoule gangréncuse se …ontrc au des du pied. Pendant les jours suivants, la momilication du pied et de la jambe l'ont des progrès ; la cuisse, au-dcssus de la partie gangrcnée, est gonllée ct rénitcnte. Le membre intérieur droit s'o-dématie, la face devient pâle et cadavéreuse et la faiblesse va en augmentant; la diarrhée surv icnt ; la jambe droite se refroidit et devient marbréc. Malgré une légère amélioration de l'état général pendant le milieu du mois de décembre, la gangrénc fait des progrès; le cercle éliminatoire de la cuisse gauche devient trés profond, toute la jambe gauche est momiliéc, la droite est en partie sphacélée ; le pied de- vient gangréncux a son lotir et la malade succombe le 7 janvier, cinquante jours environ aprés le début des accidents. Pendant tout ce temps on a combattu le rcfroidissemerit par des applications chaudes, le matnais état g<'>nifiral par des toniques, et l'on acrn1vert les parties gangréneuses d'ttn mélange de poudre de charbon et de quinqnina. .\ l'autopsie, faite quarante heures aprés la mort, on constate la gangr'enc séche du membre inférieur gauche, l'inliltration redémateusc, l'état marbré ct sphacélé du membre inférieur droit, sur plusieurs points ; le membre supérieur gauche, enfin. est légèrement infiltré. Les deux poumons sont cmphysématcux ; au sommet de l'un deux se trouve un ancien tnbercnle cr.'-tacé. Le urnr n'est pas beaucoup plus volumineux qu'il l'état normal. Cependant, l'orifice auriculo-vcntriculaire gauche est insuffisant et rétréci ; la valvulc Illlll'tllC est rigide. rétractéc et chargée de concrétions crétacées; les autres orifices sont sains. Les valvulcs sigmordes sont normales aussi, et au-dessus d'elles se trouve un caillot adhérent a forme irréguliiu‘c, de 33 millimètres de longueur sur 12 de largeur et 5 a 15 millimètres d'épaisseur, oll'rant une surface réticuléc, un intérieur décolora‘, grumeleux, lacuncnx. l,'ne petite cavité de ce caillot renferme un liquide puril'orme, dans lequel on reconnait des globules blancs du sang, ainsi que des cristaux de formes diverses. (le caillot épais se continue ensuite en une lamelle membraneuse de 5 millimètres d'épaisseur qui se termine aprés un trajet de [\ centimètres. L'aorte est ensuite libre jusqu'un peu tltl-tltäbStlS de la bifurcation, oil elle commence a étre oblitérée par un caillot presque partout adhérent, en partie foncé, en partie décoloré. Le caillot se continue dans les deux arti-res iliaques, principalement à gauche, et il s'étend dans l‘arti-re ft‘ltlt)l'ill0 qui en est a peu prés oblitéréc. Malgré l'adhérence, la membrane interne de ce vaisseau, como e de tous ceux remplis de raillots, est lisse et normale, imbibée seulement par places de matière colorante du sang. La veine iliaqne gauche, ainsi que la l‘émorale, est également oblitérée. Les caillots sont par places d'un rouge foncé, dans d'autres d'un rouge pale, et ailleurs encore complé- tement tlécolorés. L'artére iliaque droite ne montre qu'un fort petit caillot, long a peine de 3 millimétrcs. [În autre caillot existe un peu plus bas ; mais aprés 1 centimètre de trajet il se termine en un cordon mince. L'artére tibiale antérieure contient un caillot long de prés de 15 centimètres. * La veine iliaque droite, la l'émorale et toutes ses divisions jusqu'au bas de la jambe, sont oblitérées v et en haut le caillot remontejusrpi'à l'origine de la veine cave. En haut, les caillots sont plus décolorés et plus fermes qu'en bas ; dans un en- droit. l'aspect de la coagulation est d'un jaune de cire etgrnmcleux. Dans les veines poplitée, tibialcs antérieure et postérieure, les C‘llllül5 ne sont pas encore adhérents. Nous trouvons enfin i1gauclttï, dans le membre supérieur, des caillots obtnrants dans les veines de la main et de l'avant-ln‘as, puis dans la médiane basilique et la veine brarltialc jusqu'a l'axillaire. Les caillots de ces vaisseaux sont en partie violacés et en partie d'un jaune d'ocre. attention : l'une réside dans Cc cas oll'rc un grand intérét par l'existence sinmltanée d'une insullisance mitrale, d'un caillot Eltlllt"l‘clti, mais non obturant, de l'origine :uliéres. Un mauvais état de l'observer, parmi les enfants survenant spontanément un de l'aorte, caillot dont une partie a été probablement entraînée par le torrent de la circulation et s'est arrétéc a la bifurcation de l'aorte, et ("rat a partir de la que s'est formée i'oblitération successive des vaisseaux des membres inférieurs, La gangri-ne a surtout été prononcée la oil il )‘ avait le plus il'iilililéi‘ttliiiiiS artériellcs, tandis que la vaste oltliléralion veineuse du membre inférieur di'oit n'avait occasionné qu'une gangrénc partielle, et celle des veines du bras gauche un simple (cdi-mc. bles de leur existence, si le AN.\'r. l'A'l'llnL. - ‘." t.|vt:. |