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Show faire distinguer l'épithélium DE ljllYPlÏRl‘illlË ET DE L'INFL.\SlMATlON. acer l'investigation dans une tt donner: il ne faut pas lui analogues. En général, il existe une espèce de corrélation entre leurs dimensions et celles des globules sanguins. La quantité du sérum, dans le pus, varie également chez les divers animaux: c'est ainsi que, tion d'une parcelle d'un een. par exemple, le pas chez les lapins est beaucoup plus épais que chez l'homme. !13 général, parce qu'il ne sait Le pus se compose de deux éléments physiques essentiels: les cellules et le liquide intercellulaire, les ui se sert du microscope suit globules purulents et le sérum. Ce dernier s'obtient aisément par la filtration sous forme d'un liquide :onnaissance de l'état le plus transparent, ayant à peu près la couleur du vin blanc; sa quantité varie entre l 5" etles -'l 5 de la masse qu'il soit, en un mot, pliy- totale du pus. Le pas dit de bonne natur‘c est celui qui est le plus épais, le plus riche en cellules; il _iander trop a un instrument est d'une coloration jaune pâle, tirant légèrement au vert. Sa consistance est celle de la crème. C'est un ieu de devenir un histosophe que. alcalin ou neutre; sa densité varie entre 1,027 et 1,041 ; son odeur est fade et ne devient ammoniacale 5 : Les éléments moléculaires te, mais doivent être consi- tion n'a point pour élément liquide onctnenx qui devient visqueux lorsqu'il est mélangé avec du mucus. A l'état frais, le pas est ou hydrosulfureuse que par la décomposition. Sa consistance devient plus épaisse par la stagnation; il varie enfin selon les organes. C'est ainsi que, dans le tissu cellulaire, il forme volontiers un amas liquide, un abcès, tandis que dans le foie il reste plutôt infiltré; dans la pneumonie, il est moulé, pour ainsi dire, sur les terminaisons des bronches, etc. nparé avec d'autres de ses La cellule du pus chez l'homme offre les caractères suivants : lille est ronde, presque sphérique, variant entre 1/120" et 1380" de millimètre; sa grandeur moyenne est de 1 lt…" ; sa surface est lisse ou légèrement lOUS l'avons étudiée expéri- , soit des couches plus pro- chagrinée, sa coloration d'un jaune pâle. Le contenu cellulaire est en partie homogène et en partie linement grenu; on y voit, en outre, de un a trois noyaux, plus apparents lorsqu'on ajoute un acide orga- az ces animaux, étaient plus c ceux des cellules du pus. titre dans le liquide exsudé homogène; bientôt ces glo- =t au delà; les contours alors s un limbe pâle, nettement ill" deux ou trois de ces glo- de la cellule peuvent offrir mot des nucléoles dans leur 1tteindre les dimensions, la :ntiation entre le noyau et la ms noyaux, chez l'homme. 1/60e à1/50" de millimètre; it réguliers; le contenu cel- un et trois; leur dimension, 3 cellule peut renfermer des entes sans entame1 le noyau, nique. l,es noyaux, arrondis, a contours bien marqués, varient entre lité-00" et 1 200c de millimètre, et offrent un intérieur homogène ou granuleux; on y voit rarement des nucléoles. On trouve quelquefois dans le pus des cellules qui présentent tous les caractères que nous venons d'in- diquer, mais sans contenir des noyaux; nous les avons appelées cellules pyuè'tlcS. Elles se rencontrent dans le pus des maladies les plus diverses, et nous avons vu qu'elles pouvaient se former aussi chez les animaux à sang froid, chez lesquels nous avons étudié expérimentalement la pyogénie. Les cellules du pus chez l'homme peuvent subir les diverses altérations suivantes : 1" Elles peuvent se desséeher, lorsque le sérum est résorbé; les contours alors deviennent irréguliers, mais, au moyen de l'acide acétique, on peut reconnaître les noyaux que renferme leur cavité. 2" La difÏluence s'opère par la disparition graduelle des parois cellulaires d'abord, et ensuite des noyaux, avec résidu simplement granuleux. 3" Des sphères pâles, albuminoïdes, peuvent se développer dans la cellule, soit a la surface des noyaux, soit à la surface externe des parois cellulaires. C'est la probablement une altération qui provient de l'im- bibition et d'une espèce de diffusion. fi." Le contenu cellulaire peut devenir multicorpusculaire. 5" L'altération de beaucoup la plus importante est l'infiltration granuleuse ou granulo-graisseuse {métamorphose graisseuse des auteurs allenmnds). (L'est seulement par exception qu'on ne rencontre dans ces cellules que quelques gouttelettes huileuses isolées; mais il est commun, chez l'homme, de voir rades: l0 Le développement, lue, granules qui peuvent se usistant en une altération de cules d'apparence nucléaire. de la membrane cellulaire. , dans la cellule, refouler le les globules du pus se remplir de granules moléculaires qui offrent les caractères physiques et chimiques des éléments graisseux, et qui finissent par remplir tellementla cellule, que non-seulement son intérieur devient méconnaissable, mais même que les dimensions de la cellule entière en sont notablement augmen- tées, donblées et même triplées. On peut ne trouver que quelques-unes de ces cellules granuleuscs, dis- séminées dans le pus; mais, bien souvent, dans le pus «l'ancienne date surtout, leur nombre est très considérable. C'est cette altération granulo-graissense qui a tant occupé les anatonio-patliologistes et les physiologistes, depuis les beaux travaux de Reinhardt et de Virchovv sur cette matière. En thèse générale, on a cru reconnaître dans la transformation granulo-graisseusc une altération rétrograde, coincidant »ord clair; bientôt s'y précisouvent avec la guérison de la maladie dans laquelle la métamorphose graisseuse a été observée. (lotte plus tard cette fausse memariser. Plus tard encore, le explication nous paraît exagérée, bien que nous adoptions pleinement l'opinion de ces observateurs, d'après laquelle il n'y aurait point la, la plupart du temps, une formation nouvelle de cellules, mais il les plaies approchent de la ne s'agirait que d'une altération commune a toute espèce de cellules. La constance des éléments graisseux, ne sur laquelle nous aurons dans cette infiltration granuleuse, ne me parait cependant pas encore bien nettement établie, et plusieurs lOfllt'€ des éléments en tout foisj'y ai constaté l'absence des réactions chimiques ordinaires des corps gras. ANAT. r.x‘rt10L.-f'" Livu. … |