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Show lili lÿllYPl‘llllîllllfi lfi'f lili l,lNl"l.\ll\l.\'lilt,l\. ill hangemeut du liquide La douleur excitée par troubles moteurs dans uscles organiques peut l'économie, dans toute la masse de sang, et la plupart du temps d‘une maniere passagère. Nous sommes involontairement amenés a admettre, en outre, une prédisposition spéciale pour qu'une inflammation, dite spontanée, se développe Les causes extérieure.-- non traumatiquc>, le 1)tl::'tlj_‘tï brusque du chaud au froid, l'action de l'humidité, les influences telluriquw et aIiiio:-'phéiipies. en ‘_‘t"tlf"i‘itl, ne sont, la plupart du temps, que des causes occasionnelles : c'est l'étincelle qui mette feu au\ ctmilmstililes tout préparés. moe des fonctions de Que de fois un examen attentif ne fait-il pas constater. dans la pneumonie, dans la pleurésie, dans le stic. Nous n'en citerons rhumatisme articulaire aigu, l'absence de toute cause extérieure capable de rendre compte de leur appa- e muqueuse et celle de rition. Et les mêmes causes avant aui, on constate encore bien des différences illtfl\ilittt‘fo5 quant a ne chez une femme en l'intensité et ala localisation de la phleguneie. (L'est ainsi que, parmi un maud nombre d'in.tividns evposés , puerpéral. ns les phlegmasies de aux mêmes causes, les uns affrontent avec une entiere innnunité ces influentes qui rendent d‘autres plus ou moins gravement malades et en frappent certains autres m«n'téllmzwnt. Rien, sous ce rapport, n'a été tion de la fièvre. pour moi plus instructif que de suivre, comme chirurgien militaire en Suisse, la marche des troupes, et a force des contractions de lire les relations iliétliéalés des grandes campagnes. son, ou une sensation La pente naturelle de nos déductions nous conduit donc a n'env isager ni les liévres ni les inllamnmtions qui peut aller jusqu'à comme des maladies essentielles, mais a rechercher leur derniére cause plus loin , soit dans des influences vaux de Traube et de extérieures, soit dans des modifications passagères ou plus permanentes de l'organisme. Nous arrivons orificatiou, une espèce du pneumogastrique et ainsi à l'inconnu, mais mieux vaut l'inconnu que des hypotheses insuffisantes qui n'ont que l'apparence it, et l'on observe une Si nousjetons un coup d'oeil sur quelques-unes des causes les plus importantes du travail phlegmasique, phénomènes entre eux. nous rencontrons en premier lieu le traumatisme, qui exerce une action directe, et nous permet d'étudier la connexion qui relie la cause et l'effet. (l'est cette inflannnation que irons produisons par l'expérimen- , le trouble fonctionnel tation. Elle présente cet avantage, que nous la voyons de prime abord dans sa simplicité, dégagée. la sur; celle-ci à son tour plupart du temps, de l'action d'un principe lvnmoral. i?'nn autre côté, nous voyons un retentissement uides. Les changements sur l'économie tout entière se produire bientôt. soit par l'intensité, soit par f'tî\tt‘ll>lHll, soit par le 1gmentation des parties siège du travail phlegmasique. M.Chassaiguac admet même un état général consécutif‘aux lésions étendues, l'ensemble de tous ces et qu'il désigne sous le nom d'in/belfon traumatique. lin effet, un individu doué d'une forte constitution, au moment d'une vulnération grave et étendue, peut présenter bientot un état général si alarmant, qu'il iflamnmti0h, ne saurait suc0ombera plutôt à l'altération générale qu'a la lésion locale. Îllais, abstraction faite de ces cas d'un nent coagulable existait mauvais pronostic, l'inflammation travmmtiqne nous met bien plutot a nn"1ne d'étudier dans tous leurs gérée pour l'homme est oup sûr, n'est point une détails les phénomènes physiques, leur marche et leur corrélation. Nous pouvons même suivre, dans ces s les fièvres dites essen- l'économie tout entière. Il est fort instructif, sous ce rapport, d'observer ce qui se passe apris une te normale ou diminue? opération chirurgicale, ou de suivre, du commencementa la fin, l'action d'un grand vésicatoire. Celui-ci de la vérité. cas, toutes les nuances intermédiaires entre un état qui reste purement local et son retentissmnent sur nous présente encore une autre particularité intéressante, l'étude de la c)stite cantharidienne, bien plus as lesquels nous voyons mps des résultats de la rrive chaque fois qu'une g. Nous produi5ons arti- rare du reste qu'on ne l'a prétendu. Dans celle-ci les vaisseaux sous-épidermiques absorbent quelques- uns des principes solubles des élytres de la cantharide. Ces principes sont éliminés par les reins, et produisent dans la vessie une irritation locale par suite du principe dcre que renferment alors les urines. L'inflammation franche ou spontanée, survenant ou non sous l'influence d'une cause atmosplnËrique .en de plus frappant, en chez un individu qui, au moment de l'invasion de fa maladie, jouissent d'une bonm3 santé, a été regardée :hien. Un miasme a-t-il comme le type d'une maladie essentielle et idiopathique. Α(onsnous sommes deja expliqué plus haut sur ‘ un frisson initial, suivi a fièvre traumatique est ce qu'il y a d'exagéré dans cette manière de voir. Nous avons été forcé d'admettre une prédisposition phlegmasique spéciale, et nous avons vu que les modifications du sang se montraient en méme temps, ou eur n'est souvent que le plutôt suivaient le début. ll nous parait donc infiniment probable qu'il y ait, de deux choses l'une, ou ate. quelque intensité, nous nen attentif nous éclaire une constitution particulière du sang," qui prédisposc a l'inflanmmtbm, ou un changement passager de ce fluide qui survient au moment où la maladie doit se développer. et dont la proportion augmentée de librine n'est qu'un élément et prolmhlement un effet. Nous pcncherions plutôt vers cette derniere nmuiére >hlegmasie, souvent nous re que la fibrine n'a pas de voir. lin tout cas, l'inflamnmtion spontanée irons parait aussi bien une maladie générale qui se localise que l'inflammation traunmtique constitue un mal local qui tend a se généraliser. elle suivra sa marche, et Les inflanunations de cause miasnmtique, la rougeole, la scarlatine. la petite vér«de, la d_vsentérie, la flammation connue dans grappe, la coqueluche, sont, sous ce rapport, fort interessames pour letude de la pathologlé generale nent survenu dans toute |