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Show ut souvent dans leur ne bien plus que ses DE L'HYPÊHÈMIE ET DE l.'lNl"l.;\)lllA'l'ltt.\'. 29 diffuse, trouve sa cause dans l'cxsudation de la partie liquide du sang, tenant en suspension la matière colorante. La rongeur est quelquefois augmentée par les ecchymoses qui résultent de petites hémor- rhagies capillaires. La planche 1, fig. 4, présente une portion enllannnée du tissu cellulaire sous-cutané de la grenouille, dans lequel on voit admirablement bien l'extrême plénitude des vaisseaux avec leurs énique, comme prin- _itre ces idées dans les itiph10gistique dans le ourd'hui générale, de :omme beaucoup trop ;ultat de causes bien curatif, lorsque nous 5 débilitant, pendant mulant. Dans d'autres fin des inflammations xemple, sous celle du ces états, les moyens et cachées. La nuance de sa coloration est variable, et il n'est pas toujours facile de la distinguer de l'hypérémie simple, surtout veineuse, ce qui tient a l'épaisseur plus grande des parois des artères et a leur rongeur, par conséquent, peu marquée, lors méme qu'elles sont gorgées de sang. Du reste, la rongeur seule n'a pas une grande valeur comme élément diagnostique de l'inflammation; elle n'en acquiert que par sa coexistence avec les autres signes prétendus cardinaux. )gi5tiques proprement L'engorgement de la partie enllammée reconnaît pour première cause l'accumulation du sang. Il s'ac- que, par les antiphlo- croît par l'exsudation soit parenchymateuse, soit interstiticlle. Cette tuméfaction prendrait souvent des ament, si l'on ne met proportions plus considérables encore, si tout le liquide exsudé restait dans l'endroit où il est déposé; mais il y a absorption continuelle d'une partie de ce liquide. Une troisième cause de l'engorgement plus vite qu'on saura ent une vaine curiosité on, mais que la pra- 11énomênes locauæ qui ttes entre elles. ation , comme phéno- inégalités de calibre, et l'accumulation dense des parties colorées du sang dans leur intérieur. ll a été facile de constater, avec de forts grossissements inicrosctqiiques, qu'il _v avait, en dehors des vaisseaux, a la fois, un liquide coloré en rouge et des globules sanguins sortis par rupture. La rongeur inflammatoire est facile a reconnaître dans les parties minces et transparentes et dans celles situées à la surface du corps. Elle est plus dillicilement perceptible dans les parties profondes. épaisses inflammatoire, c'est la disproportion entre l'exosmose phlegmasique et l'absorption. Il résulte de la nature même de l'engorgement que la tension inflannmrtoire, due a des parties moins consistantes géné- ralement que les tissus normaux des organes, ne s'accompagne guère, dans le principe, d'une véritable induration; aussi un tissu récemment enflammé est-il ramolli plutôt qu'il n'offre sa consistance physio- logique. Tout le monde sait qu'arrivée a un certain degré, c'est cette tension accompagnée de ramollissement qui constitue la fluctuation. L'empâtement inflammatoire, cette espèce d'oedème dur, rouge, à caractères si tranchés, est une des formes de l'engorgement inflammatoire; c'est le reflet d'une suppuration raction d'un certain tation de ces mêmes sculaires et les parties aile de la gêne et du €, le sang a distendu lilatation consécutive est d'abord semblable us en plus, à mesure t, s'il s'organise, ses va pas au delà de la anatomistes). rire. espèce de destruction ] matière qui infiltre n‘t pas encore rigou- sique dans lequel la 1ique: c'est ainsi que ion que nous venons et générales, telles ont à la fois le reflet il des globules rouges 3 teinte, quelquefois profonde qui, par l'irradiation du travail phlegrnasiqne, détermine jusqu'a la surface l'infiltration séreuse inflammatoire. L'augmentation de la production locale du calorique est en connexion habituelle avec la congestion sanguine qui passe a l'état inflammatoire. Sa cause derniére n'a pas pu être expliquée jusqu'à ce jour; aussi ne pourrions-110115, pour nous rendre compte, émettre que des hypothèses, et nous préférons les passer sous silence jusqu'à ce que la science soit mieux fixée sur ce point. La rongeur, l'engorgement et la chaleur sont des phénomènes physiques qui se passent plus directement dans le sang et dans le parenchyme des organes. ll en est de même pour nous de la douleur, pour l'ex- plication de laquelle on a cependant cherché des raisons bien compliquées, et qui, d'après ce que nous apprend l'expérimentation sur les animaux, ne tient probablement qu'a une action mécanique, a la com- pression de libres primitives des nerfs sensitifs. Dans l'état de santé, le sang qui traverse rapidement des capillaires de dimension normale passe, sans provoquer aucune sensation de gêne, a côté de ces librilles; mais rien de plus naturel que de voir survenir une compression de ces mêmes tubes, lorsque tous les petits vaisseaux d'une région sont distendus et gorgés de sang, pression qui donne au rentre de perception, par l'intermédiaire de ces fils télégraphiques vivants , la sensation de la douleur. Du reste, la plus simple hypérémie pouvant produire tout aussi bien la douleur, celle-ci a moins encore que les signes précédents une valeur absolue, comme résultat de l'inflammation. Nous ne serons également contredit par personne, en soutenant qu'il y a autant d'inllamrnations non accompagnées de douleur que l'on observe de douleurs non accompagnées d'inflannnation D'autres causes que celle que nous venons d‘indiquer peuvent ron- tribuer a la production de la douleur dans l'iiillannnation, mais leur mode d'agir est plutôt soupçonné que démontré. De nouveau, nous devons faire ressortir ici toute l'importance de la corrélation des symptômes. La réunion de plusieurs phénomènes qui, isolés, n'ont qu'une valeur restreinte. ne de\ient inq:ortante que par leur coexistence. La véritable portée physiologique des phénomènes que nous venons de passer en revue est dans les .. .\\\r. t‘\tlttlt..' -l‘ l.l\l:. \v . |