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Show l'lltttillfl$ llli lÿ.\.\Ï\'l'tl_\llli l'.\'l'llttl,tttilt\‘l'l-Z. l'. ;les bmgemques soin le tissu encéphaloïde; mais nous attachons bien moins d'importance aux travanv d'anatomie produits anor- 'un même tissu patlu>logique pure de l'inventeur de l'uuscnltation médiate qu'aux progrès qu'il a imprimés a l'anatomie clinique, en comparant de nombreuses antopsies trés soigneusement pratiquées, avec l'exploration des malades pendant la vie faite avec une précision, une perfection des méthodes physiques, inconnues :cupe à un haut avant lui. ler de la dégé‘être altérés par Lai‘nnec a encore le mérite d'avoir dénmntré la néc05sité d'examiner dans chaque cas particulier les altérations de tous les organes, soit pendant la vie, soit aprés la mort, etde localiser ainsi, autant qu'il 's, nous devons est possible, les maladies, tout en admettant simultanément une multitude d'altérations qui ne se tra- n‘ ainsi dire, la duisent point à nos sens par des altérations matérielles. issu cancéreux. Parmi les hommes qui, a cette même époque, ont contribué à l'avancement de l'anatomie patholo- penses occupa- gique, nous devons citer Bayle {I}, dont les recherches sur la phthisie et le cancer ont préparé des he des connais- progrès notables pour la connaissance de ces produits morbides. Toutefois il n'a guère introduit dans ie considérable la science d'idées d'une très haute importance. dors doyen, ses Nous arrivons, dans l'histoire des progrès de l'anatomie pathologique, a l'homme qui plus que tout exprimées dans autre a agité son époque médicale, a Bronssais (2). L'auteur de l'Histoire des p/ilvgnmsfcs C/tl‘tlllff]l((‘S er. L'État con- commence par recueillir, au milieu des distractions et de la vie erranle des camps et des hôpitaux ival de celui de militaires, les matériaux de ce travail qui étonna ses contemporains, et que nous lisons encore aujourd'hui mis chaque jour avec autant d'intérêt que d'admiration. Bien que ses observations et ses autopsies cadavériques manquent souvent de détails suffisants, nous trouvons déjà dans cet ouvrage la tendance a une localisation ore, a voulu le bien autrement précise des maladies, une appréciation du travail inflammatoire lent et chronique succès, en citant bien plus sagace que celle qu'on avait l'habitude de faire avant lui. On devine dans cette œuvre l'homme labs les amphi- de génie, mais qui manque encore de rigueur dans la méthode et de maturité dans le jugement. Loin lité, a la conci- d'acquérir avec le temps ces qualités, Broussais, dans son enseignement, se laisse de plus en plus en- urs, on regrette traîner par la fougue de son caractère; pour lui, l'état inflammatoire est constant dans presque toutes dus vaste expé- les maladies; quelque temps encore, et c'est la phlegmasie de l‘estomac et des intestins qui règne en souveraine et domine a elle seule toute la pathologie. Broussais dés lors est perdu pour l'observation. une institution Son talent de discussion, la verve et la conviction avec lesquelles il entraîne une grande partie des été anatomique hommes les plus capables de la génération médicale qui l'entoure ne tardent pas a éveiller une réaction mptait-elle cinq formidable. En commençant par combattre les exagéralions du médecin en chef du Val-dc-Grâce, ses ier, C. J. Pitet, adversaires leur substituent bientôt des travaux remarquables par leur précision, au point de vue du t‘en et l.aénnec, diagnostic et de l'anatomie pathologique. Les laborieuses et profondes recherches de Laënnec et de firent dissoudre Louis brillent au premier rang parmi celles des antagonistes de l'école physiologique. 26, que M. Cru- L'anatomie pathologique sévère, la pathol igie locale, l'organicisme de l'école de Paris, ont été bien :ette Société , à plutôt fondés par les adversaires de B1‘OUssais que par lui. Aujourd'hui que nousjugcons inqmrtialement mans poursuivis toutes les discussions passionnées de cette époque, nous ne voyons plus qu'un seul homme debout parmi encore conservés les fidèles partisans de Broussais, c'est M. Bouillaud (3), clinicien habile et physiologiste éminent. Si de l.aënnec. nous faisons abstraction de ses exagérations sur l'emploi de la saigne'e coup sur coup, de la trop grande estime pour les étendue qu'il assigne aux affections inflammatoires, nous trouvons certainement dans les travaux de .\I. Bouillaud un talent d'observation tout à fait hors ligne, et les applications souvent les plus heureuses travaux de dia- de la physiologie à l'anatomie pathologique et à la pathologie. Qui pourrait contester ce fait en présence rmi les produits conomie, tandis décrit aussi avec ,!) [t'Œ/ll'l'C/U‘S sur !ap/æl/1isie palm…uu‘rr. Paris, 1510. -- Tru/N" des nul/uf/im‘ ennui/"clins. l‘uri5, 153'h ‘-' "Ul: ll"*‘- tl'l'blll‘ "P"ls sa mort., (2) ÏÏI'NÎOÙ'Œ' des p/zlcgmusivs c/zrouiqumu Paris. 1808, 2 vol. in-8. 5' edition. 1838, 3 vol. in48. - l;'.rmncn (les rloc/riucs médicales. Paris, ‘lSl6, 1 vol. iii-S: 3° edition, 1829-1835, 5 vol. in-b‘. t3'/ ["'/"'1" <‘ll'lll'Ç/W' "! t'i‘},t'l'l'l/tt'ltftlé tics /tct'r»s /ll'i'f"lll]lll'5 zsscn(lr//es. l'utis. l826. -- Trail/f clinique {les maladies du cœur. Pari-‘, 1835. méditzle. Paris, 181€', ‘." ulition, 18111, 2 vol. iii-S. - Traité du i‘/zumutfsmc articulaire Paris, lè"lll. |