| OCR Text |
Show PROGRES DE lj.\i\'ATÜ)lllî P.\Tlltll.Ot‘.IQI'lÇ. visten'a été ni observa- des faits manifestement nous ne pourrions mieux caractériser Morgagni qu'en l'appelant, avec M. Cruveilhier, le Haller de l'anatomie pathologique. ppartient à Fabrice de Nous avons vu cette science naître en Italie, se développer et se répandre parmi les médecins de tous les pays, être résumée a de courts intervalles par Schenck et par Bonet, et arriver a un véritable perfecen observés, mais cet tionnementscientifique dans le pays même qui en avait été le berceau. essins anatomo-patho Des hommes studienv, dont quelques uns occupent un rangr très élevé dans l'histoire du savoirlmmain, : fondateur de l'icono- cultiveront encore cette branche des connaissances médicales, mais plutôt et presque seulement connue les héritiers du vénérable vieillard de Padoue. Ce n'est qu'après les troubles dela révolution française que les œuvres, si souvent ;ilement qu'un siècle à sûrs, mais laborieuse-- nous verrons toutes les sciences, et la nôtre en particulier, prendre en France un essor rapide et bril- lant. Revenons encore un instant au xun" siècle, et mentionnons, avant d'en finir avec cette époque, quelques-uns des travaux qu'elle a produits. …s le regardons même J…\l. Hoffmann (|), professeur à Altdorf, écrit le premier un traité d'anatomie pathologique. , y dominaitin a peu .l.-M. Laneisi (2), médecin du pape Clément Il, fait des maladies du coeur et des gros vaisseaux Franchement physiolo- l'objet de recherches remarquables. )rgagni. Jeune encore, Boerl1aave (_ 1668-1738) fonde cette grande école de Leyde où "aller puise l'inspiration de sa , Valsalva. Docteur en réforme en physiologie. Dans ses écrit-‘, ainsi que dans ceux de son illustre commentateurVan-Suieteu (3), lsalva, qu'il remplace nous trouvons souvent l'observation clinique élucidée par des autopsies cadavériques soigneusement Adrersarfa anatomica faites et pleines d'intérêt. les successeurs du savant commentateur, Stoll et de llaen, fournissent, dans 5 ses succès précoces, leurs Ratio medemh', d'immenses matériaux, tant a l'anatomie qu'à la pathologie; et c'est ainsi que, vers es naturelles, en s'oc- la lin du siècle dernier, Vienne prélude à cette célébrité anatou…-pathologiqne que Rolvitanshy devait a pratique médicale. répandre sur elle de nos jours. re la sagesse dont il a Albert de llaller (ip, non-seulement devient le réformateur de la physiologie, mais dans beaucoup de e pour ne commencer ses écrits il fait aussi des applications de ses vastes connaissances a l'anatomie pathologique. On trouve . presque octogénaire. entre autres, dans ses Opuscules, un recueil de quatre vingls observations en grande partie consacrées a 3rture de plus de six l'anatomie morbide. Pour n'en citer que quelques exemples, il décrit avec soin un sqnirrhe du cervelet, rit. Son érudition est qui, pour le dire en passant, n'est, selon nous, qu'une tumeur libro-plastique, un anévrysme de la caro- té communiqués par tide, plusieurs cas intéressants de goitre, quelques-unes des altérations de la gibbosité, l'hydropisie enkystée rue lui fournissent les de la plèvre, il signale encore plusieurs cas de maladies du cœur et des gros vaisseaux, un dévelop- moe et disparaissent pement considérable des glandules de l'estomac, sur la nature duquel cependant il nous reste des doutes; mme grave et sévère une communication ulcérense entre le côlon et l'estomac, toute une série de cas sur les calculs biliaires, x, pour s'occuperdes des faits de rupture de l'utérus, une observation de placenta vésiculeux, etc. Les I)vaulalz'ones medicw : une exactitude in- contiennent également plus d'un fait anatomo-pathologique plein d'intérêt. ent, il confronte les Nous ne pouvons mentionner qu'en passant les travaux distingués de Senac sur l'anatomie et la pallie- sa tendance pathogè- logie du cœur (5). A cette époque vient aussi Jean-Friedrich Mechel, élève de lialler, le premier de cette mais bien souvent on célèbre famille d'anatomistes a laquelle on doit ce grand musée de Halle qui excite encore aujourd'hui irt0ut pour la partie rencontrer assez de l'admiration de tous ceux qui le visitent. Meckel a fait exécuter de nombreux et beaux dessins d'ana- N‘ ainsi dire, fonder petit-lits, J.-l*‘. L\leckel (ti). )it-0n que ces faits urées étaient venues tomie morbide, dont une partie a été publiée avec les thèses qu'il avait inspirées, et les autres par son (‘) Ull-"L/uf-SÏIÏH L‘Ol'pru'is /numml tlÏlU/0Illl"'l/-[IHI/thH!/t('(l rol/ouiéus f'! wlm)! cri/imu'bus t‘t'/C/'tllll «,! reveal/wma sinyu/m'i s/wlm roller/is ron/ir- mula. Altrlorf., 1713. (2) .l.-.\l. l.auci>i (mort 1720), Upern un…/o \'rnvtiis, 1739, iufol.; Roma-, 17'13, ill-'t. it de la plus sévère 55 faits. En un mot, icus. Auntelodami, 1701. 10 en… notis l". Chaussiel' (Il) ('onuucnturiu fu Ilom‘/tuurif zip/zorismos. l.ugduni liatnvornm, 17h 3-1773, 5 vol. ill-'t. rit) Albert de "aller JWS-1777), U)/l!St'l(/tl ]:u!/1ulu!/frzl, lausanna, 1768. (à) Traité de la structure du cœur, (le son action et de ses maladies. l'avis, 1759. - Deuxième édition augmentee par A. Portal. Paris, 1775. 2 vol. ill-ù. 6') [J'untlbuc/z {fel / rut/rotorJ [sc/ten Anulomie. l.ci 1 '7,i l:'. 18l2-1813 i :) \ol. iii-8. - Tabula anale…[co-pathologi0æ. l.ipsiæ, 1817-1826, fase. [ a l\', iii-fol., u\cc 33 planches. |
