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Show PllÛGRÊS DE L'.\NATÛ)HE P.\Tllt‘ll,0tllQl'l-Ï. … isation de la dominé par une trop large part donnée a la névrosthénie; mais en dehors de cette critique, ou n'a me, a vu se plus que des éloges a donner à cet ouvrage, qui repose sur une observation sévère, poussée souvent st fréquente jusqu'aux plus extrêmes limites que puisse atteindre l'exploration a l'œil nu. Dans la partie spéciale, la section qui traite des maladies des os est un modèle de bonnes descriptions , où tous ceux qui s'occu- :e que NOUS 'observation peront de cette partie de l'anatomie morbide puiseront toujours des renseignements précieux. Enfin, nous indiquerons l'ouvrage de Rokitansky (l), le plus complet, sans contredit, de tous ceux qui existent. Les descriptions de cet; auteur sont toujours tracées d'après nature, et l'on y rencontre une 1édecin, qui intelligence pathogénique des produits morbides d'autant plus remarquable, que l'auteur n'a jamais eu ique qui eût sous sa direction un service d'hôpital et s'est presque exclusivement livré aux études anatomiques. s avons fait Le premier volume, qui contient l'anatomie pathologique générale, publié en 1846 après les deux « Faites-la autres, ne représente plus l'état de la science; nous avons l'espoir que, dans une édition ultérieure, ' l‘anatomie des modifications importantes y seront introduites, espoir bien motivé lorsqu'on se reporte aux récents , je lui pré- travaux de l'auteur sur les kystes, sur le goltre, Sur le cancer rameux (Zotlen/rrebs), sur le tissu colloïde, ances. » Ce sur les maladies des artères, etc. Nous ne saurions trop vivement engager l'auteur a faire disparaître daux, dans alors sa théorie des crases. de. Tout en Parmi les hommes qui, de nos jours, ont exercé une influence des plus heureuses sur les progrès de êanmoins le l'anatomie pathologique, nous devons citer M. Louis (2), dont les travaux sur la fièvre typhoïde, sur les ;nent d'une tubercules, sur l'emphysème, ainsi que ses Mémoires anato[no-pathologiques, d'une rare exactitude, réa- c et lucide lisent pour la première fois, dans toute son étendue, l'application de la méthode baconienne, Malgré le Îogz'que avec blâme que l'on a voulu jeter sur la méthode numérique, nous pensons cependant que, même dans la beauté et la prévision des sujets nouveaux de recherches que ne peuvent manquer d'y ajouter les progrès ultérieurs as questions de la science, rien, absolument rien ne saurait en être retranché. La méthode de M. Louis a pour but de fonder l'histoire des lésions aussi bien que celle des maladies, sur une analyse sévère de docu- ois volumes ments choisis et de faits bien observés. Combien de notions infidèles, de préjugés et d'erreurs notre up d'appli- science n'oll're-t-elle pas encore aujourd'hui, à cause de l'absence d'une méthode exacte généra- lement employéel Ceux-là même qui ont vieilli dans les hôpitaux et dans les znnphithéâtres se ur se tient trompent facilement dès qu'ils s'en rapportent à leurs impressions et a leurs souvenirs, au lieu le la chimie de consulter des notes soigneusement prises à mesure que les faits se sont présentés. Nous ne possédons ni une mémoire assez fidèle, ni un esprit assez impartial pour pouvoir tracer l'histoire des maladies ), parurent et des doctrines générales qui en découlent, sans avoir pris soin de fixer sur le papier, au lit. même tdral (2) se des malades ou devant la table d'autopsie, les détails les plus minutieux. Toutes les conquêtes de l'auteur est l'anatomie pathologique des vingt dernières années n'acquerront de valeur doctrinale que lorsqu'on ; rappellent leur appliquera la méthode introduite par M. Louis, méthode qui doit toujours être adaptée à l'exigence .hogénique, des nouveaux ordres de faits, au furet a mesure de leur production. e humorale M. Bayer (3) n'a pas exercé un ascendant moins remarquable sur toute la génération actuelle,ainsi que us trouvons sur le progrès le plus incontestable en anatomie pathologique clinique. De longtemps encore ses mono- thegmasies graphies sur les maladies de la peau et sur les maladies des reins, accompagnées de fort belles planches, resteront comme modèles de bonnes descriptions, d'une vaste érudition, et d'un esprit a la fois exact et n valeur au tout a fait physiologique, avantages auxquels il a su ajouter le mérite de recourir un des premiers a encore un toutes les ressources modernes des sciences physiques et chimiques. M. Bayer a eu l'heureuse idée >ir Lobstein raphiées et colo- E, 1855, t. Ill. (1 ‘ /l:m(lbuC/z ({t‘l‘jl(lî/IUÏOQ£'SCIŒII Auutonu‘c. \\ lun, ‘lb‘li‘J-1Mti, L5 \ol. '2) ]t't't'/JUN‘/M'S anale…z'co-puMu/og[ques sur ["Il/["tl'ñl't'. Paris, 1825. 2" édition. 18113, iii-S. - l!!*{'/«M*('/u»5 ,»… //z /i/wrr«r (W./…},qu l'" rllillflll, Paris, 1829; '2" édition, "ISM, :! vol. iii-S. - _llfimoz'rws «nut/um[co-puMu/uyiyw;s sur diverses um/«HHÆ. l‘utis, 1826. (3) Traité des nwluclics (le loyer…. Paris. 1835. 3 \ol., a\ec atlas de 26 planches iii-h eolnr.---Trai/ñ (les umlnzlios {It's reins, a\cc un atlas de 60 pl8ltt‘l1t‘Sill-fol. Pill‘15, l835, 3 vol.-De la morue ct du /lu‘ctu L‘/tt': l'homme. Paris. 1837.-;lrchircs de mét/vciuf rompu/zic. Paris, 18'i‘2. .\N rr. l‘A'l'llUl.. -- !" l.l\ r.. \ |