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Show 'des s c a v a n s. 797 Romans trouveront qu'il leur impofe fur les ittides de la première & de 'la féconde ef-pece j & tp'il^ a tort fur ceux de la troilîé-pe : éclairciflbns ceci par des exemples. i°. Les Catholiques, les Proteftam, & )es Sociniens croyent apurement qu'il n'y a qu'un Dieu. Néanmoins M. Jaraefbn tâche ]e faire voir que les Sociniens & les Cathcv liques font dans l'erreur par rapport à cet ar-ti de l'unité de Dieu. Selon lui, les Sociniens admettenc deux Dieux , parce qu'ils attribuent à Jefus-Chriit, qu'ils regardent comme une pure créature, des perfections qui ne conviennent qu'à Dieu. Pour prouver cette opinion, il cite quelques endroits des Livres de Socm . de fes difciples. On y voit que Jcius CKrfft « fur nous un pouvoir Hvm, que nous lui devons rendre des bon» neurs divins, qu'il sonnoti nos aftions, nos ftrolei Of noi p^^ees j que [on règne s'étend non feulement fur les nommes, mais auul fur Us Anges boni £§ mauvais, fur la Mort $ fur l'Enfer ; enfin que Jefus-Chriji t(l Dieu. On fe doutera bien que quand ^ les Sociniens parlent ainfî, en fuppofant d'ailleurs que Jefus-Chrift eft une pure créature, ils ne manquenc pas de d nner à leurs paroles un lens favorable. Bien loin de croire ferieufement que Jefus-Chrift foitDieu, ils ne lui attribuent qu'un pouvoir reçu , une mnoifi*nt$ communiquée, un règne accor-àz^xn divinité repreientative. Mais q^uana |