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Show $tf LE JOURNAL Ton devoit attribuer quelque chofe aux ih. fluences de cet aftre ; mais quoy qu'il (bit vray en un knsy que Ja Lune, non plus que Mars, Saturne, & les autres Planettes, ne puifle rien fur nous, il eft afluré neanmoinj que les remèdes agiflent en certains temps de la. Lune beaucoup mieux qu'en d'autres ;ain£ qu'on le remarque dans le Livre de la gène* ration des vers cité icy par notre Auteur, C'eft de quoy Ton ne fera point forpris, fi Ton confîdere les raifons qui ont porté Hip-pocrate à obferver le lever & le coucher des Pléiades & de TArdure , à examiner lesMe-ïeores, &à étudier la nature & les qualitezde «nains Vents, qui rendent les climats d'au-tant plus fa ins, qu'ils y foufftent ordinaire* ment. L'Egypte , par exemple , feroit affligée d'une continuelle pefte fans la fraîcheur desEtefîes, qui en corrigent Tair. Or félon que la Lune eft plus près ou plus loin de nous, l'air eft plus ou moins prefle, &cetce compreffion plus ou moins grande fait dan* Fair un changement, dont il eft irapoifiblc que nos corps ne fereflentent, puis quils (ont environnez de cet air, & quils le ref-pirent. On peut voir fur ce fujet l'Extrait «çjue nous avons donné de M. Mead , De imperio Solis ($> Lun& in corpora humffî** C'eft dans le xliii. Tournai de Tannée der-îîiere. Qpând les maladies de la poitrine ne 'que commencer, elles fe gueriiTent que |