OCR Text |
Show 6 LE JO U R N A L 3> les frontière; inacceiTibles : cette j s, douce & pacifique qui règne au dedans; 35 mais fur-tout cette pieté qui cherche bien. „ plus i faire régner Dieu que l'homme. Sça-3, che par noshiiloires la poûerkc la plus re-„ culée , que l'Indien eft venu mettre aux „ pieds de Louis les richefles de l'Aurore, 3) en reconnoiifance de l'Evangile reçu par „ fes foins. Encore n'eft-ce pa. allez de nos ,j Hiftoires ; fafle le Ciel qu'un j,ur parmi 3, ces peuples, les pères atteoérô difent a 3, leurs enfens pour les inftruire : Aurrefois,, 5> dans un (îecle favorifé de Dieu, un Roy „ nommé Louis, jaloux d'étendre les çon-3, quêtes deJEsus-CHKïST bien loin au delà 3> des fiennes, fit pafler de nouveaux Apo-5, très aux Indes; c'eft par là que nous fom-5, mes Chrétiens ; & nos Ancêtres coururent 3; d'un bout de l'univers à l'autre* pourvoir w la fageffe, la. gloire? &la pieté quiécoient 5j dans cet homme mortel. La révolution qui eft arrivée à Siam depuis que ce Sermon eft fait, nous donne lieu de craindre que les defîrs du Prédicateur ne foient pas -fi-tot ^accomplis. Rien n'eft plus touchant que ce qu'il tt- <onte des nouvelles Eglifes fur la* fin de (on premier point „ Là , dit-il, on court pouf s, baïfer les pieds d'un Prêtre quand il paffe J 3 là on recueille avec foin, avec un coeur to affamé & avide, jufqu'aux moindres S3 celles de k parole de la vérité qui |