OCR Text |
Show «i LE JOURNAL au Roy; la proportion du tvoy faite a la Chambre, fut que il le Parlement, luy vou-loit accorder douze fubfîdes, pour être payez en trois ans, S. M. renoncerait a la taxe des Vaiffeaux pour l'avenir. Les uns étant d'avis de rejetter abfoîument cette proposition , notre Auteur j qui étoit alors membre de la Chambre des Communes , propofa de délibérer fur deux queflions : là première étoit de fça-voir G l'on accorderait des fubfïdes au Roy ; & la féconde, de fçavoir quels fubfîdes on ' accorderoit , & de quelle manière. Il prétend que fon avis l'auroit emporté , h Jes deux Officiers du Roy qui étoient le Secrî-tiîfé &Ie Solliciteur gênerai, n'avoient déclaré , que S. M. n'accepteroit point les fubfî-¦des, s'ils n'étoientaccor.de7. en h même quantité, & en la, même manière qu'ils étoient demandez, & perfuaderent maîicieufement au Roy de cafTer le Parlement dés le iende-main3 par. la crainte que fi on feraflbmblok, on feroit infailliblement pafîèr une refoia-cion contre la taxe pour les Vaifléaux, quoy <jue la Chambre, ne fût pas efFe&ivement dans une aufiî mauvaife difpofîtion ; le Secrétaire Bc le Solliciteur gênerai n'ayant pris ce party • que pour brouiller le Roy avec le Parlement; le premier , par une haine contre le Comte' «le Strafford Lieœcnant d'Irlande, dont on médirait la perte ; ik le fécond, par chagrin de la diminution de fon autorité dans ia Chambre. Apres stm rupture , le Roy affiâé des |