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Show DES S C A V A N S. 7j), JLome elt d accord avec Racovîe fur le My (1ère de la Trinité ? Si les Catholiques fou-tenoient que l'Ecriture ne peut fervâr à prou-ver la Trinité, ils s'accorderoient fans doute ea cela avec les Socmiens, & M. Jainefon au-roit quelque raifon : mais ce n'eil pas là leur fentimenr ; ils croyent feulement qu'il faut joindre la Tradition avec l'Ecriture. Cela fuppQié, ils auront lieu de dire, ou que l'Auteur leur impofe,- ou qu'il ne raifonne pas coafecjuemment. Ce qu'il y a de fîngulier , c'eft qu'il avoue dans cette même Seâion, que hs Papiftes combattent en bataille rangée pour h [acre dogme de ta Trinité , & que Bcllar-mia & plufieurs au;rcî l'ont heureusement établi par l'Ecriture. î°> Bellarmin, Becan, & Martin Aïala, que- l'Auteur cite , difent que le dogme du Batême des Enfans n'eft pas fuffiiamment établi dans l'Ecriture. Les Sociniens affurenc la même chofe. M. Jamefon fait fur cela le procès aux Catholiques. Ceux-cy à leur tour Iuy feront le (îen,¦"& même l'accuferont peut-etre de mauvaife foy* II ne devoit pas 3 ce femble , paffer fous fîlence la différence des çonclufîons des uns & des autres De ce que l'Ecriture ne fuffit pas pour prouver le Ba- e des Enfans > les Catholiques infèrent y faut donc avoir recours à la Tradition; P uniflant l'autorité de l'Eglife & la pra-tl(]ue confiante de tous les fiecles 5 avec les Nflà des faints Livres qui regardent cette |