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Show 7l8 LE JOURNAL d'abord les Inftitutes, comme le Livre le plus clair & le plus aifé de tous les Livres de Droit, le plus propre par confequenta adoucir les premiers dégoûts que donne l'étude des Loix. Il commence par l'Hifloire du Droit Romain. Il remarque que Juftinien dés la féconde année de fon règne, avoit donné un Code où fe trouvoient rarnaflees toutes les Conftitutions de Grégoire , d'Hermogene, & de Theodofe ; mais qu'ayant découvert plu-fkurs négligences dans ce Recueil, il refo-lut de faire travailler à une compilation générale de toute la Jurifprudence Romaine. H en donna la commiffion à Tribonien fon Chancelier, qui choifît pour cela feize Ju-rifconfultes des plus habiles, lefquels redui-firent en un feul corps, fous le nom de Di-eefte , les plus belles décidons répandues auparavant dans les deux mille Volumes des anciens Jurifconfultes ; c'eft ce qui fait au-jourd'huy la première partie du Droit Romain. Quand cet Ouvrage fut achevé , l'Empereur publia un nouveau Code qui corrigeait l'ancien- II eft cotrjpofé de douze Livres, connus fous le Titre de Codejuftiniefl) qui fait la féconde partie du Droit écrit. Enfui» il fit rédiger en quatre Livres les Elemens du même Droit ; c'eft ce que Ton appelle Incitâtes. Enfin-, après larevifo» du Code compilé par fês ordtcs, il fit P* ^U les Çonititutivns faites pendant lç |