OCR Text |
Show 64o LE JOURNAL aux objeûions de M. Grenet» contient quelques remarques fur le Syfteme de M. Def-cartes. M. Peyffoncl y entre dans un plus grand détail que dans la première , fur l'explication de fes Principes Phyfïques. Il a foin de nous avertir que pour expliqdcr les Phénomènes de la Nature > il n'eft nullement "befbin de raifonntr fur les idées que nous avons des chofes, & qu'il fuffit d'employer ce qu'on Icait par le rapport des kns, du nombre des pièces qui compofent la machine du monde, & ce qu'on a apperçu de lacon-jnfiancë, de la groileur, de la figure, delà fîtuation de chacune ; du mouvement dzs unes , & du repos des autres ; c'eft à dira en un mot, que pour ëws bon Phyfîcien , comme le conçoit M. Peyflbnel , il faut tout donner au témoignage des fens, & ne con- * ^,*> ^t* , %».-..- i** Dans fa troifïéme Lettre , qui efi h ^ quatrième de ce petit Volume, notre Philofo-phe propofe fes Loix du mouvement, guil croit les feules véritables ; au lieu qu'a ce qu'il prétend , celles de M. Defcartes font ou trompeufes , ou embarrafîantes ? ou ^du moins tres-inutiles pour l'explication desPne-îiomenes de la Nature. Il ne faut pas croire que notre Auteur condamne ces Loix par les mêmes endroits qui en ont fait rejetterùne partie, au plu? grand nombre des Cartefîens mêmes. Le Principe de M. Peyflonel a par rapport aux loix ou |