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Show SçS LE JOURNAL vient à lever la pierre fous laquelle 'on les broyé, on voit & fous la pierre & fur le marbre, diverfes figures d'arbres fort biçn reprefentées: Que iî on jette de la glaire d'eeuf dans un verre d'eau, on voit dans le verre des clochers & des efpeces de bâtimens & de tours. Or que doit-on conduire de ces différentes images, par rapport au fujet dont il s'agit ? Les confequences que notre Auteur tire Aqs figures qui paroiflènt fur la glace font-elles mieux fondées ? La neige paroît prefque toujours figurée en étoile, quelle confequence tire-ra-t-on encore de là pour la queltion de notre Auteur l Mais laiflbns là hs reflexions, & contentons-nous de donner un expofé exaâ: du Livre, nous n'avons plus qu'un mot à en dire. L'Auteur voulant montrer encore que toutes les plantes ne viennent pas de graines, il tâche de prouver que les vers qui s'engendrent dans le corps de l'homme, ne viennent pas toujours par des œufs, mais fouvent de la pourriture feule. Pour le prouver, il cite ce que dit Dolée , que les vors du corps fe pro-duifent quelquefois par des œufs de mouches; que les vers ne pardonnent à aucun fexe ni à aucun âge , que cependant les enfans y font plu> fujets , & qu'ils n'en font pas même exempts au ventre de leurs mères ; ainfî qu'il Ta vu par expérience dans un fœtus mort* qui avoit le ventre tout rempli de vers. Certes, s'écrie icy nocre Auteur , les vers de ce us ne pouvoienc v>%$ avoir été pxoduits pai4 |