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Show f to Ll JOURNAL gnie,, mais dont M. Orfï fernbloit n'avoir pas fait tout le cas qu'il en devoit faire. lj$ ©ut répondu au Livre des Réflexions > dont nous avons parié dans je dernier Journal ;& leurs Réponfes ont été publiées dans quatre Journaux , Février , Mars, Avril, & May de l'année 1705. C'eft à ces Journaux que réplique M. Orfî dans les quatre Lettres ad- enflées à MadameDacier> &dontnous avons aujourd'huy à rendre compte au Public. M. Orfî répond à tout, & fuit les Jjurnaliiïes pas à pas, A Dieu ne plaife que nous entrions dans ce combat d'eiprit ; Faffare efl en de trop bonnes mains de part & d'autre. Nom n'en dirons que ce qu'il en taut dire, pour faire entendre au Lecteur de quelle nature y font !es di(putes. Le Père Bouhours, par exemple, fait corfîfter la deheatefle d'une penfec dans le myflere qu'elle prelente à l'efprit, & que Tefprit fè plaît à développer, M. Or-iî îa met dans la beauté propre du ftile frn-pie, laq», « ne peut jamais être fons quelque forte *ile fbibiefTe. Ils font tous deux parvenus à cette efpece de définition, en appliquant aux chofes de Tefprit, Vidée que Ton a de la delicateffe dans les chofes qui tombent fous les fens. Cette méthode eft fou* vent la feule qui puiflèconduire & reglerl'ef-prit dans des recherches auiïï difficiles que celles-là. Nepourroit-onpas les concilier tous deux 3 & en fuivgnî la même route |