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Show DES SCÀVÀNS. 4? paré des dépouilles de ce grand Jurifconful te enieveli dans le* ténèbres > 6c qui ont hérité de fa gloire. S'il nous efï permis de rechercher les caufes de la chute de norre Auteur , il nous paroîe que trois choies y ont pu contribuer. La première eft le changement qui eft arrivé dans la Jurisprudence ik dan< la face des affaires & du gouvernement. Par exemple » les Caufes ne fe jugeoient en Hollande que par le Droit Coutumier, & non fuivant le Droit Ecrit. On n'y admettoir la preuve du viol Se du rapt que fur les dép iïuons de fept personnes dignes de foy. Il y avoit certaine? Villes ou les malfaiteurs n^to*"ent convaincus que furie témoignage àt$ Ekhenn* de la Ville. Celuv qui aT7oit attiré un Clerc devant le ]vge Séculier, éroi; déchu de (on a&ion , & le Juge déclaré incapable de toutes fortes d'Offices de Judioacure ^ ce qui fervoic plutor à ^utorifer le crime qu'à réprimer ces defbrdres. Comme ces difpofitionS* & autres femblables 3 ont été abrogées, il ne faut pas s'étonner qu'un Livre qui contient ces vieilles pratiques , aie eu le même fort. La féconde cau*e qui a docrediré notre Auteur, eft le grand nombre cTilluftres Jurif-confultesqui font venus depuis, ik dont les noms ont efface le fîen ; de forre que de premier Jarifcorifulte de fon fîecle, il ei> devenu par fucceifion cie temps, ik par cieprçz, 170^ k |