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Show LE JOURNAL fit bien des chofes ridicules dam cette él^ „ vation imaginaire. Il ne ceflbitpas defaj. 35 re tirer le canon , comme fî h poudre ne ?, Jui eut jamais dû manquer- ïl (alunit tous 5, les Vaifleaux non privilégiez tant Anglois 3J que Zelandois qui venoient ancrer devant â3 Je Fort, & la plupart du temos, de deux 5, décharges de canon. Il demeura maître & du Fort jufqu'à ce qu'il vint deux Vait ^ féaux Danois fur la Côte, & alors par 5, les prefens qu'ils £rent au Roy d7Aquam-?> brë* s & fur trot par notre interceflîoa, ils 5, rentrèrent dans leur Fort. Toutes les Places, dont nous avons parlé, font aidant de Marchez où les Nègres qui habitent plus avant dans les terres y apportent de l'or. Les Européens leur donnent des marchandifes en échange. On trouve l'or dans les montagnes , dans les rivières* & fur le bord de la mer. L'or que l'on a ftinfî trouvé, eftde deux efpeces. L'uneeft Vor en poudre, & cet or qui eft aiîiTi fin que la farine, eft le meilleur, & le plu*; eftime. L'autre confîfte en morceaux de aiiFerente5 grandeurs. Il y en a quelques-uns qui à peine ont la pefanteur d'un liard ; tnai^ il y en a auiîi, dit M. Bofrnan , qui pefent la valeur de deux eu trois cens florins 3 on appelle cet or, or de mine. On nous donne icy un calcul aflez curieux de la quantité d^or qui fort tous les ans de îa Guinée* II en fort > à ce qu'on é |