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Show ,, D E S S C A V A N S. 4?, fang. On prouve ce fentirnenî i°, r>ar IV î] bondance des larme? , lefquelles fournirent ï une G grande quantité d'eau, qu'il n'eft pas potfîbîe que certe eau vienne immédiatement - d'ailleurs que de la maffe du fang, les ven-tricnles du cerveau, ni les yeux n'étant pas ï fuffifans pour en être le refërvoir. z°. Par , la faveur , qui eft la même que celle de la ferofïté du fang, c'eft à dire , falée, & quelquefois même G acre qu'elle ulcère les joues. On peut voir là-deflus Syîvius in Prax* lîb. ï. cap* io. 30. Par les rapports particuliers qu'il y a entre les larmes & le fang 5 en forte que lors que le fang eft pur & qu'on fe porte'bien? Teau des larmes eft pureaufli; au lieu que lors que le fang eft altéré, les larmes tiennent de cette altération ; ainfî qu'on le voit, par exemple , dans les larmes de ceux qui ont la jaunifle, lefquelles paroiflent toutes jaunes. 40. Parla diminution du lait des nourrices, lorfque les nourrices pleurent beau* coup : car la ferofîté n'eft pas moins le véhicule du fang que du lait. On peut lire fur ce fujet Mekhior Sebezius torn.Pofler. fpeeuh Medic.pr&ël* p. 1710. on verra qu'il met les fréquentes larmes entre les caufes qui font tarir le lait aux nourrices. On peut lire encore fur le même fujet Bartholin , Ctntur. anat. i.HiJl.io. ç°. Par la conformée entière qu*on découvre entre les larmes, les fueurs, & les urines : car on ne difeonvient pas aue ces dernières ne foient la ferofîjtc |