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Show DES SCA VANS. g47 Mres de France, qui faifoient profef- « fion de fuivrs les fentimens de Calvin , « étoient tous devenus Zuingliens. " On ne peut pas niei-que ce trait cTHiftoire ne foie fort bien placé, & ne falle croire par avance que des Adverfaires (î peu d'accord font ai-fez à défaire. M, de Mirepoix n'évite aucune de leurs principales objeâions, & il mêle dans tout ce qu'il dit, des reflexions importantes. Pour montrer, par exemple, qu'il eft fou vent tres-perilleux de s'éloigner de la lettre en expliquant l'Ecriture : " Ceux qui cc ont commencé, dit il, de nier la realité cc du myftere de l'Euchariftie, font bientôt cc remontez jufqu'à nier la vérité du myfïe- u re de l'Incarnation ; que dis-je , jufqu'à cc nier la vérité de céluy de la Trinité. Car <c d'où eft-cequ'efl venu ce débordement de cc Sociniens, qui non contens d'avoir formé <c une Sefte particulière , inondent aujour- fC d'huy toutes les Sedes Proteftantes, que cc de cette malheureufe liberté de détourner cc en un fens de figure tout ce qui femble u choquer ou les fens ou la raifon dans les u plus fublimes de nos myfteres. cc La féconde Lettre Paftorale de M, de Mirepoix, renferme des preuves de la Dodrine de l'Eglife Romaine , tirées des Pères des quatre premiers lîecles. Il choifît entre \os autres , S. Ambroife , S. Cyrille de Jerufa-lem, S. Grégoire de Nyfle, & S. Gaudence ïvêqu de Breffe ; & s'attache principalement |