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Show To% LE JOU R N A l, z, & fa mifericorde .... je fus confolée & „ fortifiée, je me fentis toute prête à faite 35 vœu de chafieté. Il me fembla qu'on me 3) répondoic : Aîîens , du a celxy qui tt 5, conduit ce que je te dis, £f obêu ; mm „ ^ fo#* r^ qui s**(l p*Jfem Je promis tie „ le dire ; auffi-tôt la lumière fepaflà, dont ,, je fus fort furprife, parce que je croyois 5, qu'il ctoit grand jour ; & comme j'étois „ toute pleine de cette penfée, je melevay „ pour remercier Dieu & faire monoraifcn: „ trois heures formèrent ; cette oraifon ne 55 fut qu'une adion de grâces : je merecou-„ chay> mais je ne pus dormir. Le lendc-35 main j'etois dans un grand froid pour Dieu, 3, ayant peine à croire ce qui s'étoit pafîe la 3, nuit ; j'avois peine à me refondre de le 3> dire, je ne laiflay pas de le déclarer à mon „ Diredeur ? qui ne douta pas que ce ne fut „ Dieu. ïl me fit écrire ce qui s'étoit paffé; „ il confulta M. Vincent, & il fitt conclu 5) que je ferois wu de chafteté, ce que J« „ fis le 2. de Février fuivàrit. Elle fe dévoua donc toute entière au fer-vice de Dieu , & ù vie ne fut dans la m qu'un enchaînement de grandes entreprit pour le falut du prochain. Elle a eu part a prefque toutes les bonnes œuvre? éclatant qui {e font faites de fon temps. Elle a con tribuc Si de ^es ibins & de fon argent a Soutenir les anciens établiflemens pieux, & cti a formé un aflez grand nombre de nouveau* dont ou voit icy î'hiftoire. |