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Show D E S S C A V A N S. $Of fuit que les remèdes qui peuvent appaifer rarchée ^doivent erre falins, comme le corps de l'archée. Or l'urine, comme Ton fçait » eft un agent falin. De plus, notre vie-, félon cet Auteur, n'étant qu'un feu ou une lumière, & la maladie, qu'une langueur de ce feu ou de cette lumière; où pourroit-on trouver une matière plus convenable que l'urine pour rallumer ce feu ou cette lumière, pui& que l'urine n'eft elle-même que feu & lumière, ainfî qu'on le voit par fon fel volatil qui brûle tout , & par Ces parties les plus fines qui donnent cette clarté furprenante que l'art a découverte depuis quelques années dans la produdien des phofphorec. On dira peut-être qu'il n'y a gueres d'apparence qu'un homme qui fçavoit auifi peu l'Ana-tbmie> & qui a donné dans autant d'erreurs que Van-Helmont, ait été capable de découvrir rien de certain pour la çuenfon des maladies: mais on reviendra peut-être de ce préjuge, fi'Fon corifidere que les erreurs de Van-Helmont ne regardant que la théorie de la Phy-lkjue, & de la Médecine, ne fçauroient être de conlequence pour la pratique de la Médecine. En effet, lî dans l'Arithmétique on peut arriver à la connoiflànce de la vérité par de fauffes portions ; fî da.ns FAftrono-mie > en fe fervant indifféremment de l'un des trois Syflêmes reçus, dont deux au moins font neceflairement faux , on j>eut connoître h temps certain & la jufte durée des édipi« ^- * Mm 5 |