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Show DES S C A V A N S. w uies ne nous en ont appris. On ne s'imagi-neroit pas , aprcs cela , qu'un Ouvrage de cette confequence fût prefque tombé dans l'oubli, parmi le vulgaire des Médecins; & que l'on eût pris fî peu de foin d'en multiplier les Editions, qu'à peine en trouveroit-on par hazard quelque exemplaire. M. Ba-glivi a voulu remédier à cet inconvénient : on a déjà fécondé fes intentions en Hollande; ainfi nous voilà maintenant dans l'abondance à cet égard ; 5c dorefnavant les Médecins ne feront plus excufables, de ne con-noîrre Sanâorius que de nom. Cet Auteur , à ce que nous apprend M-Ba^livi,clans & Préface, naquit environ l'art 1560. à Capo d'iftria, capitale d'Iftrîe,Pro* vince de la dépendance des Vénitiens. Il fut Profefleur en Médecine dans l'Univerfité de hdoue, où il s'acquit une réputation diftin-guée, & où il compofa fon excellent Traité de la Médecine Statique , qu'il fit imprimer a Venife pour la première fois, en 1614. Il s'agit dans ce Traité, de déterminer au* jufte, par le fecours d*une balance faite en forte qu'un homme puiffe s'y pefer commode* ment & à toute heure , les divers change* mens qui luy arrivent dans fa pefanteur na* tutelle, à roccafîon des diferentes altérations que luy procurent non feulement les mouve* mens de fon propre corps, mais suffi Y& âion de tous les corps extérieurs , qui ont ^uel^ye rapport ou qudque liaifoa ^vec J# liaif |