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Show DES SCAVANS. 8ç?^ nous donner quelque connoilïànce de celle des plantes. On montre enfuite que fur les plantes M. Malpighi a débité comme de luy , pluiîeurs Observations qui avoient déjà été faites avant luy par le Père Fabri,. 8c par plufîeurs autres Auteurs. Le commencement du troifiéme chapitre eft une continuation de la fin du fécond. On. y remarque d'abord qu'en cas que M. Malpighi ait voulu s'attribuer la découverte de l'analogie qu'on remarque entre les œufs des animaux & '.les graines des plantes, il a eu tort de le faire, puifque Empedocles¦, au témoignage même d'Arvée, a appelle les arbres des ovipares. Oviparum genut àrboreum ; & qu'après Empedocles, plufieurs autres Auteurs ont eu le même fentiment, avant M. Malpighi. Il fait voir enfuite par diverfes expériences r que M. Malpighi s'eft trompé de croire que les feuilles des plantes fervent a préparer le fuc qui doit nourrir les nouveaux germes de la plante. Il montre encore que cet Auteur ne s'eft pas moins trompe de pie-tendre que les graines ne fçauroient produire lors qu'on les a dépouillées des membranes qui les envelopent. Il rapporte là-deilus diverfes expériences qui perfuadent le contraire^ : il prétend même que lors qu'on a ôté cette ecor-ce, la végétation en devient plus facile; au moins en quelques graines : ce qui eft R vray qu'il y a des Heunftes qui avant de planter ™ ' O o 5 |