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Show ssg LE JOURNAL fait enruire obferver qu'il eft quelquefois dangereux d'ajouter trop de foy aux manufcrits; & i) annule cette remarque (ur de< Exemples, Les anciens Hérétiques falfifihient le* Livres en plufîeurs manierez que Ton découvre icy, Un de ceux ^e faint Àugufîin, félon le témoignage de Hincmar , fur corrom-u vers le milieu du heuvir me fiecle ; les Partifans de Go:hefcalc, & deRa ramne Moine de Cor-bie, furent les Auteurs de cette falfification, Le partage de Hincmar mérite d'être lu, auffi bien que les Reflexions que notre Auteur y joint on y trouvera un fait très-confîdera-ble. Mai* ce qui eft de la dernière importance 9 c'efi que le Père Germon accufe les Befiedïdins d'avoir fuivi lemanuicnt corrompu , & de l'avoir ftiivi dans l'endroit même où Hincmar avok découvert une faufleté ma-jiifefe. Notre Auteur finit ce petit Traité par quelques obfervatinns générales qu'il tait fur les raanufcrits deCorbie, que lesBenediftim ont confultez avec tant de foin, & doir ils ont fait un fi grand ufage dans leur nouvelle Edition de S. Auguflin. La plupart de ces Exemplaires ont été écrits dans le neuvième fiecle , c'eft-à-dire, au temps deRatramne, zélé partifan de Gothefcalc. Cette Epoque peut rendre ces manufcrits d'autant plus fuf-v>e&:s> que Hmcmar dépeint Ratramne& les autres Sectateurs de Gothefcalc, i*in(îgnes falfificateurs. Cette DilTertation n'eft pas un ouvrage |