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Show LE JOURNAL contraire par l'exemple de îa mercuriale 5 du chanvre, des capillaires, & de quelques autres herbes ; la nature a refufé des fleurs à plu-fieurs plantes qui ne laiffent pas d'avoir des graines très-fécondes , ainfi que le remarque M.Tournefort, Inftitut.Herbar. claflT. 16. Le fîxiéme chapitre eft fur la génération des plantes par les femences. M. Malpighi prétend qu'elles viennent toutes par la voye des graines. Notre Auteur entreprend icy de montrer le contraire ; il foutient que la fécondité des plantes confîfte proprement en certains fels volatils que les yeux les plus per-çans ne fçaurôient voir, & qui à la longue venant à s'échapper des graines , font bien voir en les laiffant infécondes , que les graines ne font pas les véritables femence> d^ plantes. Il ajoute que ces efprits volatils écha-pez fe mêlant dans l'air > font enfuite portez ou par les pluyes ou autrement dans le fein de îa terre, & qu'étant arrivez là ils y font différentes productions, fans le fecours des graines. Ileftfîvray, continue-t-il, que les fels des plantes font les propres femences des végétaux, que par la Chymie on tire des plantes un fel fixe qui reprefente îa figure même de la plante d'où U a été tiré, & qui la reprefente de la même manière que le<^ fels volatils des animaux reprefentent la figure de l'animal ou de la partie d'où on les a extraits. Ou cite icy fur ce fujet le célèbre Echmuller, qui dit que dans la diûillwion de ^ucl^u eaui- |