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Show ] LE JOURNAL mis en crédit par deux de nos Minières, J caufe de? vignes qu'ils avoient en Champagne. Tout le monde fçait que l'un de ces Minières n'y a jamais pofîedé aucun autre domaine que la Terre de Louvois , dont le revenu ne confîfte qu'en bois ; & que l'autre y avoit (î peu de vignes, que ce feroit faire injure à & mémoire de croire que cela eût été capable de le détourner le moins du monde, de fon application continuelle aux affaires de l'Etat, Le Vin de Champagne, dit M. de Salins, ne (buflfreni la mer, ni le longtranfport par charrois;autre fait, dit-on, qui n'eft pas plus véritable, témoin les iîx douzaines de flacons de Vins de Rheitrn, que M. le Comte de Touloufe, à la fin de la Campagne de lyoz. laifla à M. de Vauvray Intendant de Provence» Ces flacons, après avoir été trois mois en mer, & avoir fouffert plus d'une fois la tourmente , furent trouvez excellens, fans avoir rien perdu de leur force ni de leur couleur. On nous fait remarquer ici, qu'il paffe incomparablement plus de Vin de Champagne en Angleterre, en Allemagne, en Dan-lîemark, & dans tout le Nord, que de Vin de Bourgogne. Quoi qu'il en (bit, il eft certain, dit notre Auteur, que depuis qu'on a trouvé lefc-cret de tirer les Vins au clair, on raeneroit les Vins de Champagne au bout du monde? Çu'ih le confervcrçient aufli long-temps <luô |