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Show D E S S C A V A N S. fXT tier , pour en connoître le dcflein & l'économie. II paroîc , par cet examen , que l'Auteur s'eft propofc de tirer des corps naturels, par le fecours de îa Chymie 3 les remède? les plus efficaces pour la guerifon de toutes les maladies, & pour la confervatien de la fanté; & comme il vit fous un Ciel , qui influe, pour ainfï dire, des difpofîtions favorables à l'étude de cet Art, dans les mytteres duquel fa profeflïon particulière femble l'engager encore plus avant , on doit s'attendre à trouver icy tout ce que Ton peut efperer en ce genre, d'un Médecin Allemand. Aufli M. Jungken ne fc borne t-il pas à ces opérations Chyroi-que?, qui font du rèffort & de la compétence des moindres Arciftes , &: dont les Chy-miftes vulgaires ont coutume d'amuier^ dans les Cours publics, des Ecoliers, que leur ignorance met en état de fe contenter des choies les plus triviales ;. il poufle ks recherches beaucoup plus loin, & prétend marcher fut les traces des Bafilc-Valentins ; des Paracel-fi»', Aqs Van Helmonts, des Glaubers, des^ Boyles , Se de pludeurs autres Chymifles de cette voîéé; qu'il ciie à chaque page. Sur ce pied-là, il fe trouve peu d'opérations curieu-ks dans ces Auteurs , que celuy-cy ne fafie pafTer en revue; & Ton sVn^gine bien qu'il n'a garde d'oublier les remèdes fyinpathiques & magnétiques fi vantez & fi refpcâez dan^ tç feâ j pour leurs effets merveilleux * Z 5 |