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Show j LE JOURNAL miers fîecles avoient pour la prière. Les T; très des autres chapitres font en abre°é At l'amour de la paix, de la tolérance àzs erreurs, du refped pour les Do&eurs, delà rnodeftie dans les Eglifes, de la foumiffion a regard des Magiftrats, de la viiïte des ma. lades & des prifonniers, de l'aumône, de rhofpitalité 5 des funérailles, des jeûnes, des mariages, des habits, de la fuite des fpe-ftacles. La première remarque chêïfîe eft que les anciens Chrétiens chantoient des Pfeaumes, & que S. Chryfoflome donne de grands éloges au chant des Pfeaumes, On rapporte au long les paflages de ce Père. Apres cela, on oblerve qu'au temps de S. Paul, ceux qui poiTedoient le don des langues dans l'Eglift de Corinthe , chantoient par oftentation les Pfeaumes en une langue inconnue aux autres Fidèles, ce que l'Apôtre n'approuva point. Plufîeurs Chrétiens ne laiffent pas de tomber aujourd'huy dans la même faute , ajoute-t-on; ils chantent ejufmodi cantiuncul^ en une langue inconnue au peuple ; ils permettent même aux femmes de chanter- Cette critique efl fuivie d'un paflage d'Ifîdore de Pelufe, qui dit que les Apôtres avoient tres-fagement permis aux femmes de chanter dans TEglife^; mais que plufîeurs perfonnes prenant de la occafîon de pécher , il étoit déformais à propos d'abolir cet ufage. Notre Auteur remarque en fécond |