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Show j$8 LE JOURNAL en même temps au(ïî bon Père que fevereLfc. giflateur. On trouve plufieurs exemples à la fuite de celui-ci , pour marquer la neceffité de iuger fuivant la Loy 3 quelque rigoureufe qu'elle paroifle , & d'être infènfîble aux plaintes & aux larmes de la mifere, lors qu'elles îie fe trouvent pas accompagnées de preten-fîons légitimes. L'Auteur après avoir traité amplement de ce qu'il appelle la caufe efficiente du mépris de lajuftice, paffe à l'explication de la caufe matériel!*, Ceft3 félon lui, le Juge furpris ou gagné ; l'Avocat ignorant ou menteur ; le Procureur avide ou peu fbigneux ; le Plaideur fubtil ou opiniâtre : quiconque en un mot me concourt pas, comme il doit, au bien de la Tuftice. ""Nous ne pouvons pas le fui-vre dans le détail où il entre à ce fujet ; mais il eft facile de s'imaginer ce qu'il a pu dire fur une matière rebattue , qui offre un beau champ à la cenfure* Sous le titre de caufe formelle de la Jufli-ce méprifée, on trouve raflemblées avec foin les différentes manières qui déclarent ce mépris. La première , quand le Prince fe rend inacccffible à Cqs fujets, & ne veut pas écouter leurs plaintes. La féconde , quand # condamne quelqu'un fans l'entendre. ^ L^tr01-fîé uad il de l harges à Vargen , qq fîéme 5 quand il donne les charges à g plutôt qu^au mérite. Il y a en cet endro* une déclamation vive contre la vénalité ^ charges. On s'efforce d'en découvrir les V |