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Show ,D E S S C A V A N S. 8 voit icy force paflages d'Auteurs 5 tant a . crez que prophanes, les uns fur l'envie que le potier porte au potier, le tnuficitn au tnu* ficien , &c. les autres fur les effets de la cole-re , qui ôte la fageffe, &c. M. Malpighi"a tellement donné dans l'analogie , en ce qui regarde les plantes & les animaux, qu il veut même la conferver entre les plantes & le corps humain. Les femmes,dit-il, ne fçauroientêtre fécondes fans ces évacuations réglées que les Grecs ont appeilées xotTocpwict, ; les plantes tout de même ne fçauroient Tetre fans la fciv tie des fleurs, qui font à l'égard de la plante ce que les évacuations dont nous parlons,font à l'égard de la femme. Notre Auteur trouve icy deux erreurs ; Tune que les femmes ne puiflent être fécondes fans les évacuations qui leur font ordinaires; fur quoy il cite le témoignage deBraflavolus, de Fernel, de Rondelet , de Tri ncavelîe, de Jouberc, de Marcel Donat, de Georges Skenkius,deBartolin,&c. qui aflurent tous avoir vu plufîeurs femmes fécondes & de bonne fante, fans qu'elles fuf-fent fujettes le moins du monde à ces fortes-d'évacuations. Il joint à ces témoignages ce-luy dô Panarolus qui aflure la même chofe : prœgnantem quiniâ vice mulierem ebfer'ùavi nonfolumnunquarntnenftruatam, fed etiam proba fanitate fiuentem. Cent. T.Obferv.iç. L'autre erreur qu'il reprend, eft qu'une plante ne puiffe produire des graines fécondes, fi elle ïi'a auoai-avant pouffé ies fleurs. Il fait voir le |