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Show DESSCÀVANS. r>i7 fois plutôt par une certaine nourriture Lien choifîc, que par les remèdes. C'cft à quoy notre Auteur a icy beaucoup d'cgard. Il recommande fort dans ces rencontres les viandes qui fe digèrent & fe diftribuent aifément. Il préfère les viandes blanches cuites dans l'eau, ou aflaifonnées de diverfes façons. Quant au pain , celuy , dit-il , que Phyliftion vante dans Athénée, & tous les autres alimensqui ne travaillent point Peftomach, ou qui n'y laiffent point cette crafle acide qui corrompt les levains, font de la nature & de Tordre de ceux aufquels on doit donner la préférence. Il y a même, continue-c-il > de certain* rafinemens dans le goût, qui doivent fe permettre. Une viande coriafTe & de mauvais fuc, que le malade fouhaitera , & que l'on préparera à fa fantaifîe , fera quelquefois plutôt furmontée par l'adion des fermens ^ qu*une autre qui fond à la plus lente chaleur; en force que pour ne point rebuter les malades, il faut, dit-on icy, fe dépouiller fouvent de Taufterité de la Médecine. Notre Auteur a pour garant de ce confeil" Hip-pocrate, qui veut fi fort que dans le choix des ahmens on défère un peu à Pappetit «malade, qu'il en fait un Aphorifme exprès, r ENTRETIENS DES VOYAGEURS U Mer. A Cologne* .1704. in is- n. u L Vol, p^itfji IL Vol. p 5ÎO- Dà 5 |