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Show 79% LE JOURNAL ilferoitvrai que les'Sociniensreconnoîtroîent! plufîeurs Dieux > les Catholiques n'avouerontl jamais'qu'on puiffe raifonnablement les coin.! parer à eux. Pour faire cette compa-aifon I M. Jamefon ramafle tout ce que le? Prote-: îtans ont coutume de reprocher à l*£glife Romaine fur le culte des Saints & des An°ç$ Gardiens ; ils s'imaginent qu'elle transforme les Saints & les bons Anges en autant de Di-vinitez ; l'Auteur fe Pimagine après eux , & l'allure ; & c'eft en cela que ks Catholiques Paccuferont de leur ïmpofer. z °. Les Catholiques & les Proteftans conviennent qu'il y a trois Perfonnes en Dieu, & fur ce point combattent de concert contre les Sociniens. L'Auteur ne laifle pas de s'expliquer fur le compte des premiers 3 comme fî bien moins orthodoxes que les Protefians, ils s'accordoient parfaitement avec les Unitaires. Il fe fonde principalement fur ce que Bellarmin a enfeigné, quêtes Pères àuffa mur CouclU de Nicée aïohnt condamnel'Ht-refie tfArrim par la Tradition ; fur ce que Bail, pour prouver la neceflité de la Tradition y a allure que nous ne trouvons dans l'Ecriture ni le mot de Trinité, ni $ut ^ lmt Efprît procède du Père (§ du fils cotnrne d'un /eut principe , & par une feule fpirattM* Enfin , fur ce que le Père Petau â dit, f la Conftfjion de Foy par laquelle mou* croyons au Père, au Fils , & au S. F/prit, *jf $m puyée fur h Tradition ; s'enfuit-il de là |