OCR Text |
Show iiz LE JOURNAL donc la Philofcphie, fe fera peut-être é,.^ Philofophe B:nediâin en lifant ce maonifr que début ? Car il ne faut pas douter qu'il ? n'ait beaucoup plu* de foy à la vertu de la \ Philofophie qu'ace1 le de l'Eloquence pour? la plupart des effets qui font ici attribuez à ce bel Art ; mais ce Philofophe va-t-il tuf- ; qu'à vouloir que Ton regarde absolument comme un abus, un aufli excellent ufage de ; la Rhétorique que celui qui vient d'are décrit ? Tout ce qu'il nous eït permis dédire, c'eft que notre Auteur l'en accufe 3 & fe met en devoir de l'en convaincre. Avant que d'en venir à l'accufation, &aux preuves, il tâche de démêler la nature de la vraye Se de la faufle éloquence- II s'étend fort en particulier fur les caraderes de celle--cy, pour faire connoître les véritables abus qu'il faut éviter, mais qu'on ne doit pas imputer à l'Art même. Il diftingue d'abord trois fortes de difeours : >5 ks uns font ve-3, ritablement éloquens & ne le paroiflent 3? pa^ ; les autres le paroiffenc , fans Tctre k véritablement ; & enfin il y en a qui le 35 font, & le paroiiFent. Il feroit inutile de parler d'une quatrième ftrre> qui ne le font, ny ne le paroiflent ; ils n'entrent point dan? la que/lion preîente. La véritable éloquence comprend la première & h troiucme efpece de difeours; & c'eft dans la féconde efpece que fe trouve.» ~ ^ éloquence. Un des plus grands (om w |