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Show ?78 L E J O U R N A L grande force à cette découverte, par la con*; paraifcn qu'il fait de ces deux Hierocles, & par la différence qu'il remarque entre !e$ moeurs & les opinions de l'un & de l'autre, II y employé aufïi des preuves tirées de la Chronologie. Les Vers qui finirent le premier Volume Se qui font la matière du fécond, ont vrai-femblablement pour Auteur quelqu'un des anciens difciples de Pythagore. M. Dacier les donne à Lyfc le précepteur d'Epaminondas. Stanley ne fçair auquel les donner de ces cinq Auteurs5 Lyfîs, Philolaus, Archippus, Lyfi-des, ou Epicharme. L'Ouvrage d'Hierocles eft un Commentaire fur chaque Vers en particulier > dont il démêle tout le fens, & où il explique la dodrine de Pythagore qui y eft contenue. L#s devoirs des hommes y font traitez > foit par rapport a Dieu 5 &' aux fubflances fuperieures5 que les Anciens nommoient Démons, foit par rapport aux autres hommes avecqui nousfom-nies attachez par les liens de la nature, ou par les engagemens de la focieté, foit par rapport a eux-mêmes & à la perfection de leur ame. Hierocles répand par tout une grande lumière fur les principes de Pythagore 3 & pour un homme qui Veft mis tard à la méditation des chofes élevées, les progrès qu'il y a faits font dignes d'admirarion» Ce qui plaît autant aux efprits éclairez, c'eft ^e trouver daas cet Ouvrage les fentimens de |