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Show DES C A V À N S. ¦ iecirt de M. le Cardinal, & de M. le Duc cTBfkées ; qu'il s'y eft diflingué par de fça-vantes Diflertations avec Mrc. Laocizi& Si-nibaldi, & par des cures confîd érables. On lui ajoute que ce bon Champenois eft tres-con-nu à la Cour & à Paris, où il a commerce avec les premiers de fa Profeflîon. On vient en fuite à l'examen des faits alléguez dans la Lettre. On s'étonne d'abord que M. de Salins aie ofe avancer qu'on met-toit tous les ans fur les comptes du Maître d'Hôtel du Pape une certaine lomme pour du Vin de Bourgogne : il pourroit être vrai , dit-on, que .quelque Pape Bourguignon, au-roit fait de ion tempstranfporter à Rome du Vin de Bourgogne, comme le Cardinal Antoine y en faifoit venir de Champagne;mais on demande ce que cela conclut? On n'en demeure pas là, on rapporte l'Extrait d'une Lettre écrite fur ce fujet le 18. d'Odobre 1705. par M, de la Chauffe Cou-ful de la Nation Françoife ; lequel dit dans cette Lettre, qu'il a parlé au Cantinier & au Maître d'Hôtel du Pape, qui lui ont dit que Sa Sainteté n'achetoit de Vins étrangers que ceux qui venoientà Ripa-grande, & qu'on ne dépenfoitpas un fol pour en faire venir de quelque pays que ce foit, bien loin d'y avoir des fonds pour du Vin de Bourgogne, &c. Voici un autre point fur lequel on ne relevé pas moins M. de Salins : on demande où il a appris cjue le Vin de Rheims ak été |