OCR Text |
Show DES S C A V A N S. 473 On joint à toutes ces accufations quelques Extraits piquans des Auteurs qui ont écrit contre le Père Bouhours, fur-tout de l'Auteur des Sentimens de Cleanthe fur les En< tretiens d'Arifte & d'Eugène, & de l'Auteur du Livre intitulé 3 VindicU nornïnis Germant contra quofdam obtrefîatores G allât. Enfin, on accufe le Verç Bouhours de n'avoir pas eu une connoiflance afièz parfaite des Auteurs Italiens pour en parler. C'efl ce que M. le Marquis Orfî prérend prouver ici en deux manières ; & par une méprife confiderable du Père Bouhours 3 & par le mauvais choix qu'il fait des penfées des Italiens. La méprife confifie en ce que le Père Bouhours a attribué à- TAriofte > ces deux Vers du Berni, // pover nom 3 che non Ce nera accortû Audava combatendo , ed era morte Vous n'approuveriez pas, dît-il, ce que dit l'Ariofte d'un de jes Héros : que dans /a chaleur du combat, ne s'étant pas apperçu* qu on Vavait tué , il combattit toujours vaillamment, tout mort qu'il et oit. On rapporte cincj Stances de YOrlando innarnorato du Berni ; les Vers que nous venons de tranferire font à la fia de la troifîé-me 3 avec quelque petit changement. On y trouve une penfée fort burlefque, & tout-a-fait conforme au génie du Berni, qui n'a «crit qye pour faire rire. Il ne convient pas XX ... 5 |