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Show y L E ] O U R N A L wier Tome, dans le vi. Journal de l'année 3705. Tout le monde fçait de quel uftoç pour l'Hiftoire «fi la connoiflance de la Géographie ; car en effet fans cetre cannoiflaï> ce la lecture des Hiftoriens ne peut rnetire dans l'efprit qu'une confulîon de faits, oui 11e fert qu'à l'accabler & à robfcurcir. Mai? d'un autre côté, la Géographie a je ne feai quoi de fec & dVoftrait en foi, quand elle eil dénuée clés fecours qu'elle tire de THiiloi-re. Ainiî Tune &¦ l'autre de ce> Sciences fe donnent mutuellement !a main, & corifti-reot» en s'uniflant, à fe rendre plus utiles Se plus agréables, & felon.ee mot d'Horace , Alierit4s fie altéra fofciî opêm rss, & conjurât 0MUt. C'eft, fans doute, dans cette vue que l'Auteur ne s'eft pas cententeufc faire un fimpie. dénombrezr-ent des Royaumes, des Provinces, des Villes, &c. mais ou re toutes ces chofes qui font proprement le fonds de fen Livre, il commence chaque article par traiter en particulier, & av$eaf-fez d'étendue 5 tout ce qui -dans les divers Pays peut attirer l'attention, ou meiier la curiofité du Leâenr , comme ce ovi regarde l'Hifioire du Gouvernement, la1 Langue, les moeurs , & la Religion ; enfuite après avoir été Hiftorien, il écîaircit en Géographe tout ce que fon fujet lui prefente- 11 « par-tout gardé cet ordre avec beaucoup d'e-xaâitude. Il a d ailleurs enrichi fon Livre d fl d t p & ^ |