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Show LE JOURNAL Notre Auteur ayant invité Dom R a prouver la vérité des titres qu'il a produits dans fa Diplomatique , ce fçavant Beneuiâia a trouvé fa demande fort déraifbnnable. te-père Germon foutient qu'elle efi jufie ; voi-cy (es principales raifons. i °. Le Père Ma-billon attache à ces titres un privilège fîngu-lier ; c'eft fur ces titres qu'il établit fon Art; il les donne au Public comme des modelles qui doivent fervir à faire connoître tous les autres, & à nous mettre en état de juger s'ils font vrais ou faux. Cela fuppofé, notre Auteur croit que ce Père a grand tort de nous cacher ce qui le prévient G fort en faveur de ces pièces 3 & de nous envier la connoiflàn* cq du mérite par;'culier qu'il y reconnoît. Si elles n'ont pas des caraâeres de vérité plus marquez , plus indubitables, que les autres anciennes Chartres, obferve-t-il, c'eft inutilement qu'on nous les propofe pour modelles ; fi elles en ont3 il eft à propos de découvrir ces caraderes. Un témoin qu'on produiroit en Juftice comme le modellc oS tous les témoins du monde, ne fèroit certainement point reçu en cette qualité, juf qu'à ce qu'on eût expofé aux Juges fur quel fondement on lui attribueroit un avantage fi-extraordinaire, z °. Il eft du devoir de ce-îui qui prétend enfeigner «n Art, de faire ,voir que les règles qu'il donne font fûres 5 car tant que ces règles paroîtront incertaine^ VArt m pourra paHèr que pour un âD^s de |