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Show DES SCAVANS. S3 conviens > &:"on n'en remarque|pas les avantages. On airroit pu dire que bien loin <T&-tre un obflacle à la feience ou aux fentimen$ d'honneur & de probité, il eft clair au contraire, que le fecours des richeffes rend plus facile celui de l'éducation, & met au deflïis des tentations de Finterct. ^ La quatrième manière , dont la Juftice eft mépnfée, c'eft quand im Juge diffère trop à Ja rendre. La cinquième, quand il étend au-delà des bornes îa taxe des épices & des autres droits. La lîxiéme, quand un Avocat flatte par intérêt la paflïon d'un client, qu'il décrie les moeurs de ceux dont il ne luijeft permis que de combattre les raifons, & que dans fes confeils ou (es écrits, il cherche moins le véritable intérêt àe$ Parties que le /îen propre» La fîxiéme manière d'altérer la Juftice, eft quand un Procureur met en oeuvre fans necerfîté le malheureux fecret d'éloigner le jugement des affaires par des procédures multipliées qui font pafTer en fa perfonne tous les fruits de la viÀoire. La feptiéme enfin eft quand les Sergens & les autres Miniftres inférieurs de* la Juftice violent fesjjoix au lieu de le? exécuter 5 & font fervir les fondions publiques de leur mîniftere à leurs reflentimens ou à leurs intérêts particuliers. Ce Traité de la Juftice meprifée fe termine par la caufe finale de ce mépris, qui eft le dejïr violent de fatisfcire fes paffions. Ce Germer article n'eft proprement qu'une re- |