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Show DES SC A VAN S. 7x% peuvent plus avoir. Mais il n'arrive que trop fouvent que quelques momens de lefture di(-jîpent cette efperance , & qu'on ne trouve rien que de commun dans un Livre dont le Titre ne promettait rien qui ne fût efoifi avec grand foin. Cet Ouvrage de Al Nico-laï eft de ce caraflere. Son zèle Je lui a fait entreprendre. Quand on efl fort zélé, on va vite, & on ne fe donne pas toujours lé temps de faire de longues reflexions, qui néanmoins feraient quelquefois fort utiles* M. Nicolaï prétend que la conduite des premiers Chrétiens étoit G différente de la nô* tre, par rapport aux chofes facrees, que fî les premiers Chrétiens nous voyoient agir , // nom prendroient certainement pour des Payens. Cette propo/îtion, qui fembleroit renfermer le deflein de l'Auteur > n'efl pas trop bien prouvée dans ce Livre. On y découvre au contraire que nous avons confervé ce que les Anciens avoient de plus excellent, & que les Anciens obfervoient certaines coutumes aue l'on a fort bien fait de retrancher, A l'égard des maximes & des règles, elles font les mêmes,- auiïi-bien que les fautes & les foiblefles. L'Ouvrage eft partagé en 24 chapitres. Les cinq premiers traitent de la manière dont les Chrétiens des cinq premiers fïecles fecon-duifoient dans leurs Aflemblées rcligieufes. Il eft parlé dans les cinq chapitres fuivans & l'ardeur que les Chrétiens des cinq pr& |