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Show ce ce ce ce ce D S S S C A V A N S. 58- cîe fa bouche. Là 011 attend avec impatien- « ce pendant toute la femaine le jour du Sei- c* gneur, où tous les frères dans un feint re- 6t-pos fe donneur tendrement le baifer de cc paix, n'étant tous enfemble qu'un cœur & i€ qo'une a ne. Là en croit voir encore les ct travaux, les voyages, les dangers des Apô- cc très avec la ferveur des Eglifes naiflan- cc tes... Lace qui eft regardé icy comme exceiîif, comme impraticable, ce qu'on ne peut croire poflible fur la iay des Hiftoi-re< des premiers temps, eft la pratique extérieure & actuelle de ces Eglifes. Là erre Chrétien 5 & ne ^lus tenir à la terre eft la cc même chofe. Là on n'ofe montrer à ces cC Fidelet; enflammez nos tiédes Chrétiens cc deî'Ewrope, de peur que cet exemple cot> cc tagieux ne leur apprenne à aimer la v.ie, <c & à ouvrir leurs cœurs aux* Joyesempoifon- cc nées du fiecle. L'Evangile dans fon inte- cc gricé fait encore fur eux toute Ton irnpref- cc fion naturelle. FI forme des pauvres bien- u heureux, des affligez qui trouvent la joye cc dans les larmes, & des riche< qui crai- cc gnent d'avoir leur confolation en ce mon- cc de ; tout milieu en^re le fîecle & Jésus- u Christ eft ignoré ; ils ne fçavent que <c pner > fe cacher, fouffrir , efperer. O ai cc niable (implicite ! ô foy vierge ! ô joye pu- <c re des enfans de Dieu ! ô beaucé des an- cC ciensjow-s, &C. cC L5 tuteur 3 pour aous faire craindre C |