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Show fi LE JOURNAL decin de Bcaune. Ce Médecin y prétend montrer par des argumens tirez de l'Aftro-nomie, de la Phyfïque, & de l'Hiftoire, que c'efl témérairement qu'on a ofé fbutenir dans les Ecoles de Médecine de Rheims, que le Vin de Rheirns érofc plus agréable & plus ùm que le Vin de Bourgogne. Voici une Réponfe à la Lettre du Médecin de Beaune : on y fuit pied à pied cet Auteur, On commence d'abord par plaifanter fur ce que M. de Salins a dit que les Vins de Rhemis étoient les cadets des Vins de Bourgogne; que c'étoient de nouveaux- venus, donc la réputation moderne n'avoit eu d'autre fondement que le crédit de deux Minières; qu'ainfi ces Vins ne dévoient pas entrer en lice avec les Vins de Bourgogne dont la réputation eft ancienne ; Vins <qui ont l'honneur de payer les Entrées à Paris dès le Règne de Charles V. & dont un verre bûà propos par Erafme > içui garantir de la pefte ce grand perfonna-ge. On plaifante encore fur une raifon d'A-Itronomie alléguée par M. de Salins. C'eft là, dit-on , un point efTentiel auquel, Mrs. les Vignerons de la Champagne, vous n'avez peut-être jamais penfc, Sçavez-vous bien qu'il s'en faut trois degrez & demi, & je ne fçai combien de minutes, que vos Vignobles ne foient auflî prés du Cercle Equînoâirf, que ceux de Bourgogne en tirant vers le ?o-le Arâique? Le calcul efi jufte ; & M. de f ahns le cadet, qui a meilleure vue que ion |